Pensées ‘’ divertissement’’, Blaise Pascal
Dissertation : Pensées ‘’ divertissement’’, Blaise Pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rcomar61299 • 10 Juin 2016 • Dissertation • 1 084 Mots (5 Pages) • 2 361 Vues
LA 9 : Pensées ‘’ divertissement’’, Blaise Pascal
Introduction : Les pensées sont des réflexions, des fragments ou des textes plus développées qui se rapprochent de l’essai. Blaise pascal est un auteur, philosophe, physicien et un homme très religieux du XVIIe siècle, inventeur de la calculatrice consacre un de ses fragments, plus précisément le fragment 168, au divertissement, de sens étymologique dévier de la route ou encore détourne les choses sérieuse qui éloigne l’homme de sa condition. A travers ce fragment ainsi qu’une démonstration rigoureuse, Pascal s'attachera à analyser les comportements de l’homme (l’anthropologie), à étudier la science de la religion (la théologie), à l’analyse psychologie et à la réflexion morale. Nous nous demanderons alors quel est la stratégie argumentatif de Pascal et quelle condition de l’homme dévoile Pascal. Pour répondre à cette question, nous allons dans un premier temps nous intéressé a la stratégie argumentative donnée par Pascal, puis dans un second temps nous allons observer le tableau de la condition humaine délivré par l’auteur.
- Une stratégie argumentative :
- La construction de la définition du divertissement :
Blaise pascal adopte un raisonnement inductif rigoureux composé en plusieurs exemples, chacun d’eux repartis dans des paragraphes différents. En effet, ces exemples permettent au lecteur de dégager une définition des divertissements pascaliens qui est de détourner l’homme de l’angoisse de sa condition mortelle. Tous d’abord, il part d’un constat (l.1/3) et d’un exemple expérimental sur le jeu et l’addiction ou il effectue une double expérience inversée. La première consiste à donner de l’argent sans le jeu et la seconde à faire jouer mais sans argent, dans les cas c’est un échec et donc l’homme sera malheureux et s’ennuiera. Ceci lui permet de conclure que l’homme est guidé et a besoin de ses passions (ses craintes, excitation…) pour ainsi pouvoir se divertir. Ensuite, dans le deuxième paragraphe, Blaise Pascal utilise l’exemple de la chasse qui permet à l’homme d’oublier ses problèmes et soucis. Il développe deux hypothèses parallèles (l. 13/15) et met en place un chiasme qui place en centre l’adjectif ‘’heureux’’ et met en valeur le divertissement, qui prend alors tous son sens, celui de détourné l’ennui et le chagrin (l.17) ‘’ sans divertissement il n y’a point de joie’’. Enfin, dans le dernier paragraphe, il y’a un élargissement du divertissement avec l’énumération des hautes responsabilités et des ministres (l.21) ‘’ surintendant, chancelier, premier président ‘’ qui compose un autre exemple. Ceci montre que toutes les personnes ont besoin d‘être divertis et que toutes activités humaines sont faites pour faire oublier la condition mortelle et la souffrance de l’homme. La conclusion est réitérer afin de marquer le lecteur. Ainsi, grâce à une démarche expérimentale, à des exemples, des hypothèses inverses et des conclusions réitérés, la thèse de Pascal est renforcée et permet la persuasion du lecteur.
- Les procédés de persuasion :
L’auteur utilise de nombreux procédés de persuasion afin de persuader le lecteur et l’amener à adhérer à sa thèse. En effet, il touche à ses sentiments et l’implique dans son raisonnement en le prenant à témoin. Tous d’abord, l’auteur sollicite directement le lecteur à plusieurs reprises, par les impératifs ‘’ donnez-lui’’ (l.1), ‘’ faites-le donc jouer’’ (l.4). Le lecteur est invité à réfléchir et expérimenter et a donc l’impression que l’auteur dialogue avec lui en faisant appel à son aide pour effectuer les expériences. De plus, les questions rhétoriques jouent aussi ce rôle et souligne les paradoxes ‘’ d’où vient que ‘’ (l.10), ‘’ qu’est- ce autre chose que ‘’ (l.21), ce qui attire le lecteur et le fais réfléchir. Enfin, pour intéresser le lecteur, l’auteur s’appuyer sur la réalité qu’il connaît bien. C’est le cas ici pour l’évocation du jeu ou de la chasse, occupation favorite des nobles et du roi et ainsi cela leur permet de se reconnaitre à travers ses exemples choisis.
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