Blaise Pascal, Pensées, fragment Divertissement 1670
Analyse sectorielle : Blaise Pascal, Pensées, fragment Divertissement 1670. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pauline Nivet • 20 Mars 2017 • Analyse sectorielle • 908 Mots (4 Pages) • 2 077 Vues
Blaise Pascal Pensées, fragment Divertissement 1670
Comment l'homme participe t-il de lui-même à son malheur ?
Ce fragment est un extrait de pensées, écrient au XVII ème. Ce sont des notes qui devaient lui servir à écrire une apologie du christianisme que la maladie l'empêchera de terminer. Influencer par la doctrine de Janséniste, qui présente une vision pessimiste de l'homme (chute du paradis originale) et donne une morale extrêmement austère, Pascal cherche a convaincre les incroyants des vérités de la religion. Ce texte est célèbre : Pascal y analyse le divertissement dont les hommes ont besoins pour oublier la misère de leurs conditions.
L'homme étant mortel, toutes ses œuvres et ses travaux sont vains. Pourtant il ne cesse de s'y adonner. Voila le constat paradoxal que dresse Pascal dans ce fragment. Par divertissement il ne désigne pas seulement les loisirs agréable mais l'ensemble des occupations qui nous détourne de la penser de la mort (divertir signifie : détourner, distraire). La démonstration de Pascal montre que l'homme, sent le secours de la foi, être capable de faire face à sa conditions mortelle et multiplie les tentatives pour s'en détourner. Pascal développe une argumentation rigoureuse dans une vision pessimiste dans la conditions humaines. Le texte commence effectivement par donner une vision pessimiste de l'homme. Celui-ci doit affronter une condition de vie misérable « faible et mortelle ». Pascal insiste « et si misérable ». Le malheur humain est mis en valeur, comme une conséquence de la naissance. Le champs lexical du malheur « malheureux » fonctionne en antithèse ( en opposition) avec celui du bonheur que le divertissement est censé procurer « ce n'est pas qu'il y est du bonheur ». L'opposition toute fois n'est qu'apparente:en réalité le divertissement n'apporte pas le bonheur mais nous distrait seulement de notre malheur. Il ne remédie pas à notre condition misérable mais ce contente de la cacher.
Les hommes donc sont malheureux, leurs activités sont veines chaotiques. C'est volontairement que Pascal mais sur le même plan en les énumérant les activités les plus diverses à la cour, à la guerre. Il s'agit des affaires humaines qui affligent les hommes « agitations », « passions », « périls », « peines ». Pascal révèle tout le mal « entreprise hardies et souvent mauvaises » (ligne5). Une nouvelle opposition ce vocabulaire et celui du repos. Est-ce cela qui serait le remède ? Ainsi Pascal constate t-il que si les hommes se pendent dans des activités qui vont souvent contre leur intérêts, c'est qu'ils sont troublés ou inquiet. C'est eux-même qu'il cherche à fuir. Comportement humain désordonné et paradoxale. Des formules négatives mettent à jours les paradoxes dont le premier est qu'il ne sait demeurer en repos dans une chambre, lieu du repos par excellence. Les buts des hommes ne sont que des prétextes : faire quelques chose c'est fuir l'ennui. Peut importe la réussite réelle du projet le but est d'échapper à la mort : « on n'en voudrais pas s'il était offert » (début du 3ème paragraphe). Le divertissement ne produit pas de bonheur authentique. Les hommes ne cherchent pas les biens ou les choses pour eux-même mais pour la distraction que leur recherche leur procure : « on n'achètera une charge[...]trouverait insupportable de ne bouger de la ville ». C'est donc restrictif. Dès lors toutes les occupations se valent paradoxes encore les hommes ne cherchent pas ce qu'il semble désirer. Pascal le dit brutalement à la fin du texte : on recherche en faite le traquât qui nous détourne de penser et de nous divertir. Pas de paix mais de l'agitation. Le champs lexical du repos molle paisible se transforme en quelques chose de négatif, et nouveau paradoxe : la paix trouble les hommes quand on contraire le trouble les apaisent.
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