Nord perdu nancy huston
Cours : Nord perdu nancy huston. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar seculotte1 • 5 Octobre 2016 • Cours • 382 Mots (2 Pages) • 1 537 Vues
Pour commencer, au sujet de Nancy Huston, le Nord Perdu elle est d'origine canadienne anglophone, sa langue maternelle c'est donc l'anglais. Elle aborde dans son livre les difficultés et les défis que présentent l'expatriation et le bilinguisme. Elle explique que ce n'est pas toujours facile de vivre dans un pays étranger, elle évoque les problèmes que cela cause notamment la langue, ou même les habitudes, les coutumes. Elle nous explique tout naturellement en quoi la littérature a constitué pour elle le point d’aboutissement de sa condition d’exilée dans son roman. Par exemple, elle explique dans son livre « Chaque exilé a la conviction qu’il existe une partie de lui-même ou pour dire mieux un autre lui-même qui continue de vivre là-bas. » pour elle il ne faut surtout pas perdre son origine, sa langue maternelle qui est très importante. Puis, pour l’auteur, ce sentiment d’exil, de se sentir serait à relier à l’enfance même si elle a déjà passée des années à l’étranger. Pour elle chaque exilé est coupé en deux : une partie de lui-même est reliée à ses origines et l’autre partie intégrée dans le pays d’accueil et inconnue des proches restés au pays, elle dit « En quoi suis-je encore l’enfant de mon pays ? En tout : pour la simple raison que j’y ai passé mon enfance ». Nancy Huston évoque très souvent le terme « étranger » comme par exemple « ce qui me touche de près m’est étranger » ; « rien de tel chez l’étranger » ou encore « l’étranger, donc, imite ». Pour finir, elle explique page 76 « d’accord, aller dans un pays étranger, c’est souvent intéressant. Mais c’est, aussi, déstabilisant. Angoissant. » elle évoque quelques fois l’étranger mais dans un sens négatif ; elle a comme un sentiment de trahison envers l’anglais, elle dit même qu’elle ne sera jamais française à 100%, surtout à cause de son accent, car on sait tout de suite qu’elle n’est pas française. Quelques fois le pays étranger l’angoisse par exemple « ça m’angoisse encore, le pays étranger ». Elle aborde cependant le fait que les français sont quand même ses compatriotes avec la phrase « les étrangers qui vous entouraient à votre arrivé en France sont devenus vos compatriotes ». Pour en conclure, Nancy Huston évoque l’étranger d’une manière très forte, elle aime en parler et son roman ne parle presque que de l’étranger.
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