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Nancy Huston

Commentaire de texte : Nancy Huston. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Juin 2015  •  Commentaire de texte  •  521 Mots (3 Pages)  •  6 454 Vues

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Nord perdu est un essai de Nancy Huston, publié le 28 octobre 1999 aux éditions Actes Sud. Nancy Huston est une essayiste et une romancière canadienne anglophobe. Dans cet extrait elle décrit ce qu’elle ressent et vit lors de son installation en France. Nous allons nous demander comment est la vie dans un pays étranger. Pour cela nous verrons le témoignage de l’étrangère, puis les difficultés linguistiques avant de finir par l’attitude des autochtones.

Dans son témoignage, Nancy met bien en avant le contraste entre ce que les gens pensent d’un voyage dans un pays étranger et la réalité. Les adjectifs « déstabilisant, angoissant et déboussolant » (ligne 6-7) définissent entre autres le voyage dans un pays étranger pour Nancy. L’emploie de l’adverbe « encore » à la ligne 9, marque la lassitude de vivre la traversée d’une frontière.

Le visiteur étranger est angoissé à l’idée de débarquer dans un nouveau pays, Nancy décrit cela comme « la détresse de l’étranger » (ligne9-10). En disant « les hommes ont cessé » on peut en déduire qu’avant les hommes la suivaient, frôlaient, reluquaient ect... mais grâce à ces multiples épreuves elle a grandit et a acquit différentes formes de confiance et de savoir faire. Mais malgré tout cela, sa peur de l’étranger est toujours présente, ne pas pouvoir savoir ce qu’il nous attends de l’autre côté de la frontière élève en nous une inquiétude non négligeable mais la curiosité de l’inconnu prends souvent le dessus.

La première difficulté que Nancy rencontre lors de son installation en France est la langue. Elle compare la langue française à un « mûr opaque », un mûr dont on ne peut pénétrer la signification. En ne prononçant qu’un mot, les habitants peuvent deviner qu’elle est étrangère. Pour avoir une conversation dans une langue que l’on ne connaît pas, ce n’est pas chose facile « on est bâillonné, on balbutie, on bégaie, on ne sait rien dire du tout ». À chaque phrase ou mot on peut risquer la moquerie des autres.

Être parmi des étrangers sur leur territoire nous donne un sentiment d’impuissance. Entre les barrières linguistiques et notre différence physique ou morale, s’adapter n’est pas chose facile. On n’est pas forcément accueillis comme on le voudrait, on peut être rejeté par les autres. Nancy caractérise les habitants d’« êtres impénétrables » , il n’est pas possible de les comprendre ou de deviner leurs sentiments à cause de cette barrière qu’ils placent entre Nancy et eux, ils sont fermés. Elle se sent impuissante car ne sachant pas parler convenablement le français elle est victime de moqueries, on la dévisage, elle se sent « débile ».

Les habitants du pays visité, les autochtones, ne sont pas très compréhensif et indulgent face à la difficulté que doit surmonter Nancy pour s’adapter et s’intégrer. La moindre erreur de grammaire ou de liaison que peut faire Nancy, les autochtones prennent un « air condescendant légèrement apitoyé mais en même temps agacé », peu importe les efforts qu’elle peut faire.

Vivre dans un pays où l’on n’est pas né, adopter la langue et les coutumes posent de nombreux problèmes contrairement à ce que pensent habituellement les gens.

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