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Psg Nancy-Lorraine

Mémoire : Psg Nancy-Lorraine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2013  •  1 708 Mots (7 Pages)  •  769 Vues

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Quitter les étoiles de la Ligue des Chamions pour retrouver le quotidien du championnat, le Paris Saint-Germain passait ce samedi après-midi d’une confrontation face à Valence à la réception de l’AS Nancy-Lorraine. Et le club de la capitale peinait à mettre le pied sur le ballon d’entrée de jeu, les Lorrains jouant crânement leur chance à l’image d’un Karaboué (7e) contraignant Sirigu à la parade sur une frappe vicieuse. De quoi réveiller les Rouge-et-Bleu et Matuidi (12e) filait seul au but, mais sa tentative terminait sa course au ras du poteau. Dans la lignée de sa prestation insipide à Reims, le PSG n’y était pas vraiment, et Jebbour (27e) était à deux doigts d’ouvrir la marque, sa frappe étant déviée sur le poteau par Sirigu.

Et forcément, à tendre le bâton pour se faire battre, les hommes de Carlo Ancelotti le payaient cash. Moukandjo (36e), après une première tentative repoussée par le portier parisien, reprenait victorieusement le cuir de la tête, trouvant le chemin des filets. 0-1, stupeur sur le Parc des Princes. Et alors que Grégorini sortait vainqueur d’un duel en face-à-face avec Lucas (42e), les Lorrains menaient à la pause. Au retour des vestiaires, Grégorini faisait encore le show, s’offrant le luxe de mettre en échec Ibrahimovic (48e) en personne !

Mais on n’arrête pas Zlatan comme ça, et le Suédois allait finalement trouver la faille. Parfaitement servi par un Ménez tout juste entré en jeu, Ibrahimovic (58e) ajustait sans sourciller le dernier rempart adverse et remettait les pendules à l’heure. Ibrahimovic (62e) prenait alors feu et trouvait le chemin des filets pour la deuxième fois en l’espace de quatre petites minutes, Grégorini manquant dans les grandes largeurs sa sortie dans les pieds de la machine à marquer parisienne. 2-1, Sa Majesté Zlatan faisait la différence. Mais les Lorrains n’abdiquaient pas pour autant, Bakar (80e) tentant sa chance sans trouver le cadre, avant que Zitte (87e) ne fasse lui trembler le poteau. Score final 2-1.

L’homme du match : Zlatan Ibrahimovic (7) : muet le week-end dernier à Reims, le serial buteur allait-il à nouveau rester sans marquer ? Et bien malheureusement pour les défenseurs lorrains, le géant suédois en a décidé autrement. Après avoir buté une première fois sur Grégorini (48e), l’ancien du Milan AC allait passer la vitesse supérieure, trouvant le chemin des filets à deux reprises en l’espace de quatre minutes (58e, 62e), faisant basculer le sort de la rencontre d’un claquement de doigts ou presque. Sans doute ce que l’on appelle le talent.

PSG :

Sirigu (6,5) : difficile de reprocher quoi que ce soit au gardien de but italien, qui a été brillant. Il a réalisé quelques parades de grande classe devant Karaboué (7e) et Jebbour (27e) avant de s’incliner face à Moukandjo (36e) après avoir stoppé une première tentative de l’attaquant de l’ASNL. C’est ce qui s’appelle ne rien lâcher.

Maxwell (5,5) : match plutôt tranquille pour l’ancien du FC Barcelone. N’ayant pas à s’employer outre mesure, il s’est contenté de bien gérer son couloir défensivement, montant au compte goutte pour distiller à dose judicieuse quelques bons centres.

Sakho (5,5) : remplaçant cette semaine en Ligue des Champions, l’international tricolore retrouvait en ce samedi une place de titulaire pour la réception de l’ASNL. Pas vraiment de quoi lui permettre de gagner des points par rapport à Alex, lui qui n’a commis aucune erreur mais qui n’a pas non plus eu l’opportunité de réaliser quelques grosses interventions.

T. Silva (6) : il aurait pu se faire exclure dans le premier acte, auteur d’une faute grossière non sanctionnée par l’arbitre. Mais à côté de cela, le Brésilien a fait le métier derrière, sa solidité, son élégance, sa science du placement et sa technique balle au pied faisant merveille.

Van der Wiel (5,5) : enchaînant les matches en l’absence de Christophe Jallet, le Néerlandais trouve peu à peu ses marques dans cette équipe. Sans être transcendant, le latéral droit a plutôt bien tenu son couloir défensivement, prenant dans le même temps moins d’initiatives qu’à l’accoutumée sur le plan offensif, semblant vouloir s’évertuer à progresser défensivement.

Matuidi (6,5) : s’il n’est pas sur le papier le joueur le plus clinquant de l’effectif parisien, il en est tout de même l’un des plus performants. Loin d’attirer la lumière comme les stars telles que Ibra, l’homme de l’ombre a de nouveau été exemplaire dans cette partie, costaud à la récupération, et toujours aussi inspiré dans la construction du jeu, son jeu de passes se révélant primordial. Et si c’était finalement lui l’une des vraies stars ?

Verratti (6) : avec à ses côtés un Matuidi impressionnant, l’international transalpin s’est contenté de jouer proprement. Que ce soit dans le jeu court comme dans le jeu long (passeur décisif pour Ibra), la pépite italienne n’a pas commis la moindre erreur. Toutefois très discret défensivement, n’ayant par ailleurs jamais pris l’initiative de se projeter un peu plus vers l’avant. Remplacé par Beckham (74e).

Pastore (3) : El Fantôme. Ce samedi après-midi, le milieu de terrain argentin est passé totalement à côté de son match, n’affichant aucune envie, perdant des ballons à foison, comme sur l’ouverture

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