Molière / Le Bourgeois Gentilhomme
Commentaire de texte : Molière / Le Bourgeois Gentilhomme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gaëtan Deschamps • 25 Avril 2022 • Commentaire de texte • 814 Mots (4 Pages) • 330 Vues
Introduction
Le XVIIe siècle est un siècle ou l’humanisme est toujours très présent même dans le théâtre, ce que Molière a introduit dans ces propres pièces comme l’extrait de, Le Bourgeois gentilhomme où l’élève est au cœur de son éducation. Molière est aussi l’un des dramaturges français les plus connu du monde notamment avec son texte, Le Bourgeois gentilhomme qui se moque des classes sociales et des connaissances des différentes classes. Dans quelle mesure l’extrait de, Le Bourgeois gentilhomme met-il en avant le registre comique et satirique du texte ? Tout d’abord nous traiterons en quoi il s’agit d’une scène comique et ce que monsieur Jourdain apprend avec le maître de philosophie puis nous nous intéresserons en quoi ce texte est satirique et pourquoi le maître n’est pas pédagogue dans l’apprentissage de l’élève.
En quoi la scène est comique
Le comique prend part à l’extrait du Bourgeois Gentilhomme car le maître de philosophie tente d’apprendre la philosophie, notamment la logique, à monsieur Jourdain mais celui-ci n’en veut pas car il trouve cela trop ennuyeux, non joli esthétiquement parlant la façon dont le maître lui explique les choses rend plus compliqué à comprend le concept le plus simple et dit, je cite « Voilà des mots qui sont trop rébarbatifs. Cette logique-là ne me revient point. Apprenons autre chose qui soit plus jolies. » (l.13-15). Le maître se tourne ensuite vers ce qu’il appelle la morale de la philosophie, ce que conteste tout bonnement monsieur Jourdain qui se dit être colérique et n’en a que faire des morales qu’on lui souhaite faire apprendre, « Non, laissons cela. Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n’y a morale qui tienne, je veux me mettre en colère de tout mon soûl. » (l.22-23-24). Le maître de philosophie essaie en vain de convaincre Jourdain d’apprendre la philosophie car celui-ci juge cela compliquer et difficile : « Il y a trop de tintamarre là-dedans, trop de brouillamini. » (l.35-36). La personnification est très peu présente dans cet extrait mais fait quand même l’éloge de quelques phrases : « Apprenons autre chose qui soit plus jolie » (l.14-15), le but de monsieur Jourdain est d’absolument ressembler à un noble avec l’éducation mais sans vouloir apprendre la connaissance qu’il faut mais celui-ci revient à une éducation plus modeste et demande au maître de lui apprendre l’orthographe : « Apprenez-moi l’orthographe. » (l.39).
L’élève apprend avec le maître
A l’époque de Molière l’humanise est très présent dans l’apprentissage des élèves ce qui vient donc au fait que dans cet extrait monsieur Jourdain est maître de son apprentissage comme il nous le fait comprendre lorsque le maître lui propose d’apprendre la logique, la morale ou encore la physique, ce que refuse Monsieur Jourdain en se plaignant que cela soit trop ennuyeux : « Voilà des mots trop rébarbatifs. Cette logique-là ne me revient point » (l.13-15), ou bien qu’il n’en ait que faire des morales du maître : « Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n’y a morale qui tienne, je veux me mettre en colère de tout mon soûl. » (l.23-24), ou encore la confusion qu’il vient s’ajouter à cela : « Il y a trop de tintamarre là-dedans, trop de brouillamini. » (l.35-36).
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