Littérature d'idées
Étude de cas : Littérature d'idées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar S.hooky • 7 Décembre 2022 • Étude de cas • 2 464 Mots (10 Pages) • 290 Vues
Séquence 1 :
(Voir carnet de lecteur)
« LES CARACTERES OU LA PEINTURE DE LA COMEDIE SOCIALE DU GRAND SIECLE (XVII -ème) »
La littérature d’idées
Hiatus = dans un mot deux son vocaliques collé (lieu, dieu, -ion).
Allitération = répétition d’une consonne.
Hétérométrie = variation/alternance de vers.
Isométrie = contraire, même vers dans tout le poème.
Flagornerie = flatter pour obtenir quelque chose
Exercices textes :
- C’est une fable (Delafontaine) en vers avec présence d’octosyllabes, d’alexandrins et d’une morale ici explicite. « Placere et docere » (plaire et instruire) est le grand genre regroupant des histoires faites pour mieux délivrer un enseignement : récit à visée didactique (délivre une leçon), cela forme l’apologue (contenant la fable ; le conte ; la parabole ; l’exemplum). On reconnait cette fable de Delafontaine car elle met en scène des animaux personnifiés (mais aussi des végétaux ou des humains).
- Fiche des personnages :
- Le lion : roi (Louis XIV)
- La lionne : reine (femme du lion, digne moitié, périphrase car elle passe après le Lion, tout est centré autour de lui)
- Le cerf : courtisans (ex : le flatteur veux se débarrasser du cerf lol)
- Peuple caméléon/singe : la cour qui s’adapte et imite leur roi
- Loup : bourreau/soldat
Y’avait des bananes dans la cour sous l’oreiller du roi (avoir la réf)
- Premier mouvement : Il décrit la scène en deuil, annonce de la mort de la reine + réactions des courtisans « attristés ». C’est le récit d’un deuil exagéré. (v.1-16)
Sous mouvement : parenthèses de l’auteur donnant son opinion, définissant la cour et leur comportement en s’adressant aux lecteurs (intervention du fabuliste qui propose une satire de la cour au présent d’énonciation). (v.17-23)
Deuxième mouvement : centrer sur le Cerf, ses « péripéties », condamné à mort mais s’en sors grâce à la ruse. (v.24- 51)
Sous mouvement : dénonciation condamnation du Cerf.) (v.24-38)
Le cerf utilise la flagornerie (flatterie pour obtenir quelque chose en échange). Il explique au roi que sa femme est allée aux Champs Elysiens et qu’elle est élevée au rang de dieu, donc il est marié à une déesse. (v.39-51)
Dernier mouvement : la morale (v.52-55)
- Enjeu de ce texte : Dans quelle mesure Lafontaine critique-t-il la cour et son hypocrisie ? La Fontaine nous communique ses idées par le biais des animaux. Il évite la censure en utilisant l'argumentation indirecte. Il fait une critique sociale.
- Dénonce l’hypocrisie cependant elle est nécessaire pour survivre à la cour.
LECTURE CURSIVE BITCH :
- Yasmina Réza, Le Dieu du carnage
- Jane Auster, Lady Susan ; Orgueil et Préjugé
- Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses
Lecture linéaire 1: Livre V “De la Société et de la Conversation” remarque 8
Introduction de lecture linéaire :
- Auteur, œuvre, le contexte.
- Texte (extrait)
- MTN ON LIT
- Donner le(s) mouvement(s)
- Enjeu/problématique
Jean de La Bruyère publie Les Caractères ou les mœurs en 1688. Cette œuvre est composée durant le règne de Louis XIV et propose une peinture de la cour. En effet sa charge auprès du grand condé lui permet d’observer les courtisans afin d’en définir les caractères ; il s’inspire ainsi de Théophraste dont il prétend traduire l’ouvrage. LB se revendique ainsi comme partisan des anciens (s’inspire d’un antique) et se donne une caution morale. Son ouvrage est composé de 16 livres en richi au fil des éditions : le succès fut tel que 7 rééditions suivirent jusqu’en 1694.
Le portrait d’Arrias s’inscrit dans le livre V « De la Société et de la Conversation » et prend modèle sur 2 portraits amalgamé de Théophraste : « Le grand diseur » portrait d’un bavard impossible à faire taire + « Du débit des nouvelles » mettant en scène un homme qui se plait à raconter des mensonges.
4 mouvements :
- Définition d’un personnage type (l.1-3) :
- La Bruyère met en lumière la démesure du personnage d’Arrias : hyperbole afin d’inscrire le portrait dans le registre satirique + parallélisme de construction + rythme binaire + alternance et assonance en « ou » et « u »
Choix du passé composé (temps de l’accompli) : toutes ces actions sont déjà faites. Il est présenté comme omniscient.
« C’est un homme universel » utilisation de présent de vérité générale/gnomique, faisant de lui un personnage type. L’adjectif « universel » est ironique et montre l’orgueil du personnage qui se prend pour Dieu = l’hubris (grec).
- On a un personnage dans l’excès et ce dernier va à l’encontre de l’idéal de modération propre à l’honnête homme.
- Arrias joue un rôle, ce que révèle LB
Au cœur de la présentation d’Arrias, LB glisse 2 indices qui révèlent l’illusion « il veut le persuader ainsi », « il se donne pour tel » ; LB dénonce ainsi le caractère théâtral d’une société fondé sur le paraitre. L’accusation directe apparait lignes 2-3 grâce au comparatif « mieux que ». Pour Arrias se taire est la preuve qu’on est ignorant, il préfère donc mentir.
- Dans cette société mondaine où seule compte l’apparence, le silence semble assimilé à une coupable ignorance voire à de la bêtise.
- Arrias s’approprie, monopolise la parole (l.3-8)
- Le portrait d’Arrias est un portait en action, dans une situation propre à la vie mondaine du XVII e siècle : une scène de repas puisqu’il est « à la table d’un grand ». Ce contexte exige le respect de code de bienséance et de politesse, qui n’est ici pas le cas. Toutefois une telle scène s’inscrit plutôt dans la tradition satirique du repas ridicule (réf à placer ici ou en ouverture : Horace satire 8 / Boileau satire 3).
Allitération en p « prendre la parole » = brutalité, idée de vol, renforcé par le verbe « ôter ». Allitération en l = la parole d’Arrias se répand pour prendre toute la place de la discussion. Imparfait à valeur d’irréelle du passé « allaient dire » = ils allaient dire un truc eh bah nn. Il n’y a finalement aucun dialogue mais le monologue d’Arrias.
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