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Littérature d'idées

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Par   •  24 Février 2022  •  Dissertation  •  1 603 Mots (7 Pages)  •  1 214 Vues

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Evan                                                                                                                                                                       1g2                      Guillermin

Dissertation

Sujet : « J’écris pour que vous sachiez ; je crie pour que vous entendiez ; je marche pour que vous connaissiez la route » Ces propos de Flora Tristan, tirés de la Préface de l’Emancipation de la Femme ou le Testament de la Paria, édité à titre posthume en 1845, peuvent-ils s’appliquer au sujet d’Olympe de Gouges dans la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne ?

        . Au XVIIIe siècle, les femmes n’étaient pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789 mais plutôt comme des objets. Elles devaient se contenter d’une activité domestique, extérieure a la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou des ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent. « J’écris pour que vous sachiez ; je crie pour que vous entendiez ; je marche pour que vous connaissiez la route » Cette citation militante de Flora Tristan est engagé car elle cherche a dirigé l’homme vers une égalité des sexes, rejoignant la vision d’Olympe de Gouges tenu dans son œuvre la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Cette œuvre composée par Olympe de Gouges expose la situation de la femme durant le XVIIIe siècle, ainsi faisant un pastiche de la Déclaration des Droits de l’Homme et de Citoyen elle revendique les droits des femmes. Nous pouvons alors nous demander dans quel mesure l’engagement d’Olympe de Gouges trouve-t-elle son sens dans les réactions de son lectorat. C’est pourquoi nous traiterons d’abord la vision d’Olympe de Gouges (partie 1) et ensuite les réactions qu’elle a pu engendrer (partie 2).

        . Suivant les idées des Lumières, Olympe de Gouges publie la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne en 1791. Son œuvre est un pastiche direct de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen rédigé en 1789. Dans ce texte de Loi, Olympe de Gouges revendique ses aspirations libérales à travers dix-sept articles construisant un corpus social ou elle inclut l’importance du rôle de la femme dans la société du XVIIIe siècle. Effectivement, l’autrice s’attache à un registre principalement polémique pour légiférer ses lois, notamment dans le Préambule ou Olympe de Gouges attaque directement l’homme en se proclamant « le sexe supérieur en beauté comme en courage », elle se met en valeur pour dévaloriser l’homme. Dans le message a la reine, Olympe de Gouges s’adresse à la reine en tant que femme, donc la désacralise.                                  

A côté de l’écriture, le théâtre fut une source d’inspiration pour Olympe de Gouges. Le théâtre, lui, étant sous le contrôle étroit du pouvoir, cette militante décida alors de créer des scènes de théâtre pour attirer l’attention du gouvernement français. Elle réalisera alors notamment L’Esclavage des Noirs ou elle prendra comme parti l’abolition de l’esclavage. En effet, Olympe de Gouges, était contre les discriminations sociales comme le sexisme mais aussi le racisme et se servait de ses pièces pour mettre en avant ces injustices. Malgré les visions différentes entre Olympe de Gouges et l’Ancien Régime, ces pièces avait été accepté avec une certaine réticence des comédiens du Théâtre français. En revanche, les utopies humanistes de cette metteuse en scène lui auront valu de multiples menaces de morts, notamment de la part des propriétaires d’esclaves.                                          

Malgré les tentatives d’améliorer la vision de la femme et la dénonciation des discriminations raciales Olympe de Gouges ne vivra pas de réel changement social dans la société post-Révolution. Dans sa création théâtrale nommé Les Vœux Forcés, elle tiendra des accusations auprès d’hommes politiques comme Jean-Paul Marat « avorton de l’humanité » et de Robespierre, député du Tiers Etats, « l’opprobre et l’exécration de la Révolution ». Ses blâmes fait envers ces personnages politiques la feront guillotinée le 3 novembre 1793. Montrant ainsi qu’une vision de ce genre n’était pas toléré dans cette société.

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