Lise / description d une relation naissante ictore Hugo / description d une relation naissante
Commentaire de texte : Lise / description d une relation naissante ictore Hugo / description d une relation naissante. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lydie Genest • 8 Juin 2022 • Commentaire de texte • 1 210 Mots (5 Pages) • 362 Vues
1 /description d une relation naissante
1 ere strophe
- Description des enfants (age, taille)
- l’auteur nous dit : «j’avais 12 ans, elle en avait bien 16», Lise est donc plus vieille que lui. Cet écart d’âge est renforcé juste après par le parallélisme de construction du vers suivant : «elle était grande et moi j’étais petit» qui souligne leur écart de taille.
- Vh Hugo montre le cote intime et timide de leur relation en répétant deux fois le vers «pour lui parler le soir plus à mon aise» en v.3 et en v.6 . cela signifie le désir de l'approche physique qu'avait le jeune garçon.
- Point de vue enfantin de l’auteur
L’auteur décrit aussi son attitude enfantine puisqu’il venait s’asseoir près de sa chaise
- VH montre le cote intime de la relation. le vers «pour lui parler le soir plus à mon aise» est répété deux fois en v.3 et en v.6 et montre le côté intime et timide de leur relation.
La nostalgie de la relation
Strophe 2
- Ensuite le tableau amoureux des deux jeunes gens est suivi de l’expression de la mélancolie et de la nostalgie de l’auteur.
- Il regrette le temps de la jeunesse et de l’insouciance comme le traduisent ces phrases exclamatives (vers 7et 8) Que de printemps passés avec leurs fleurs !
Que de feux morts, et que de tombes closes !
dans lesquelles l’auteur porte un regard attendri et mélancolique sur cet amour enfantin révolu. Le poète exprime ses sentiments et est nostalgique du printemps et des amours, comme le suggèrent les points d'interrogation. Ses deux questions n'attendent pas de réponses.
- L’anaphore qui suit (vers 9 et 10) Se souvient-on qu’il fut jadis des cœurs ?
Se souvient-on qu’il fut jadis des roses souligne les deux métaphores présentes dans ces vers qui rappellent les jeunes amoureux qu’étaient Victor et Lise (comparés à leur âge avancé au moment où écrit l’auteur. ) - Ces deux questions rhétoriques et l’emploi du mot «jadis» soulignent le regret de l’auteur vis-à-vis de cette époque. Le poète exprime ses sentiments et est nostalgique du printemps et des amours, comme le suggèrent les points d'interrogation. Ses deux questions n'attendent pas de réponses
- Elle m’aimait. Je l’aimais. Nous étions (vers 11).
Construit en parallélisme, il caractérise la simplicité de leur relation et la parfaite correspondance sentimentale entre eux, du moins d’après le jeune garçon.
Ce vers nous replonge dans l’histoire d’amour des deux enfants.
- Hugo fait appel à notre odorat et notre vue et désigne comme « deux parfums, deux rayons », vers 12 le duo qu'il formait
- L'enjambement « Nous étions/ Deux purs enfants... vers 11 et 12 » ralentit la strophe la rendant ainsi nostalgique.
Une relation décrite comme mystique
Strophe 3
- Enfants décrits comme purs, énumération de leurs qualités angéliques, l’innocence et la pureté des deux jeunes gens : ils étaient « deux purs enfants, deux parfums, deux rayons». Cette énumération donne aux protagonistes une dimension presque Angelique.
- Une nouvelle énumération, dans le champ lexical du conte, nous révèle le point de vue enfantin du poète (vers 13) , Dieu l’avait faite ange, fée et princesse qui considère Lise comme une pure création de Dieu.
- Les vers suivants (vers 15 et 16) : Je lui faisais des questions sans cesse
Pour le plaisir de lui dire : Pourquoi ? montre la volonté de vh enfant d’acceder à la connaissance mais aussi d’écouter la voix de son amour de jeunesse.
- Et, par moments, elle évitait, craintive, Mon œil rêveur qui la rendait pensive. Ces vers font penser que lise est troublée car elle devine le désir de vh enfant dans son regard.
La 4 eme et la 5 eme strophe montre comment Vh faisait pour seduire Lise
- Puis j’étalais mon savoir enfantin,
Mes jeux, la balle et la toupie agile ;
J’étais tout fier d’apprendre le latin ;
Je lui montrais mon Phèdre et mon Virgile ;
Je bravais tout ; rien ne me faisait mal ;
Je lui disais : Mon père est général. - La quatrième strophe est une énumération de tout ce qui compose l’univers de Hugo enfant (vers 19 à 24). Autant de ses connaissances intellectuelles et physique
- Il fait aussi l eloge de son père qui lui a appris bcp.
- Dans la 5 eme strophe , VH cherche à épater Lise, ses savoirs, sa fierté pour son père, pour l’ impressionner, il traduit des textes religieux en latin pour Lise et met en avant son instruction qui devient un prétexte pour jouer au grand Dans le latin, qu’on épelle en rêvant ;
Pour lui traduire un verset, à l’église
- il se «penche sur son livre souvent» créant ainsi une proximité physique entre eux.
- La métaphore Un ange ouvrait sur nous son aile blanche (vers 29) exprime l’envoûtement de l’amour montrant que leur relation est sous le signe de Dieu.
Quand la relation devient plus intime
Strophe 6
- Mais Lise, plus âgée qu’Hugo, se moque gentillement de lui. Elle disait de moi : C’est un enfant
- L’antithèse des vers 31 et 32 : Elle disait de moi : C’est un enfant !
Je l’appelais mademoiselle Lise . souligne le respect impressionné et la naïveté du jeune garçon en opposition à l’amusement dont fait preuve la jeune femme
- Vient alors le passage érotique du texte : la phrase exclamative d’Hugo (vers 35) « sa joue en fleur toucha ma lèvre en feu. ». dans ce vers vh enfant exprime ici son désir. Ce vers offre comme une conclusion à cette histoire d’amour. L’écrivain adulte partage alors ses émotions
Quand Vh voit sa relation passé partie plus pessimiste
Strophe 7
- L’écrivain adulte partage alors ses émotions au lecteur : pour lui, les amours de jeunesse sont de loin les plus sincères (vers 37 et 38). Jeunes amours, si vite épanouies,
Vous êtes l’aube et le matin du cœur.
- Puis il nous partage sa nostalgie avec une allégorie de la vie passée : « Et quand le soir vient avec la douleur ». qui traduit les regrets qu’ils portent avec souffrance dans son vieil âge.
- Hugo conclut alors en mettant en évidence (vers de fin) la breveté et la fragilité des amours de jeunesse mais aussi leur éternité dans l’esprit de celui qui les contemple au crépuscule de sa vie.
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