Les fausses confidences de Marivaux

Dissertation de Français

Entre fausse confidence et stratagèmes multiples la pièce de Marivaux laisse-t-elle place à la sincérité

        Les fausses confidences est une comédie en 3 actes écrites par Marivaux et parue en 1737.Elle met en scène Dorante, un jeune noble ayant perdu sa fortune. Dubois son ancien valet le quitte pour servir Araminte riche héritière et jeune veuve dont Dubois est amoureux. Mais sa mère Madame Argante rêve de voir sa fille devenir comtesse. Dubois va alors mettre en place de nombreux stratagème pour aider Dorante a conquérir Araminte. Nous verrons aussi que beaucoup d’autre personnages de la pièce qui vont effectuer des stratagèmes. Nous pourrons donc nous demander si tout ces stratagèmes laisse quand même la place à la sincérité dans cette pièce. C’est donc un plan dialectique et nous y répondrons en deux temps Dans un premier temps nous verrons si ceux-ci laisse place à la sincérité et dans un deuxième temps si ce n’est pas le cas.

        Tout d’abord intéressons nous au cas où les nombreux stratagèmes laissent tout de même place à la sincérité. Une chose qui m’a frappé lorsque j’ai lu le livre c’est que les émotions occupe une place importante dans la pièce malgré le fait que nombre des personnages essaye de les cacher ou de les feindre mais de façon à ce que les réels émotions des personnages puisse être perçue par le lecteur comme on peut le voir dans l’acte III scène 12, la scène du double aveux où Araminte et Dorante s’avoue leur amour l’un pour l’autre Dorante avoue même à Araminte l’avoir trompé avec l’aide de Dubois « un domestique[...]m’a pour ainsi dire forcé de consentir à son stratagème :il voulait me faire valoir auprès de vous » de plus Araminte montre les sentiments qu’elle tente de dissimuler en déclamant des répliques « à part » « Araminte (à part) Ah ! Je n’ai guère plus d’assurance que lui ».On a aussi la scène où Marton quitte Araminte avec la didascalie « triste » et Araminte qui cache encore ces sentiments « Araminte (à part) Hélas ! » ainsi que la réplique « tu pleures et tu m’attendris » ainsi les deux femmes montrent leurs sentiments et montre que ceci les affectent.

Un autre point qui montre que cette pièce laisse place à la sincérité est la naïveté des personnages en effet la naïveté encourage souvent la sincérité car elle évoque la simplicité d’esprit et compte tenu du fait qu’un stratagème nécessite une grande intelligence les gens naïfs sont bien souvent sincère  comme Marton au début de la pièce croyant que Dorante est amoureuse d’elle « votre amour me paraît bien prompt, sera-t-il aussi durable ? » « vos intérêts sont presque les miens » grâce à ces répliques on remarque que Marton est très directe et sincère.

         Malgré ces arguments montrant qu’il y a de la sincérité dans cette pièce celle-ci bourré de stratagèmes ne laisse tout de même pas une énorme place à la sincérité, rien que le titre Les fausses confidences nous évoque une chose sournoise.

        Nous allons donc nous intéressé à la deuxième partie du développement : qui est que cette pièce ne laisse pas la place à la sincérité. Un exemple qui nous montre que cette pièce n’est pas très sincère c’est que les personnages passent leur temps à mentir comme Dubois qui trompe Araminte en lui disant que celui-ci est obsédé par elle, qu’il la suit, etc on peut voir ces procédés dans l’Acte I scène 14 « Hélas ! Madame, ce fut un jour que vous sortîtes de l’Opéra, qu’il perdit la raison ; c’était un vendredi, je m’en ressouviens ; oui, un vendredi » cette réplique de Dubois est bien entendue un mensonge éhontée de plus Dubois ajoute des détails à son mensonge afin de le faire paraître plus vrai on peut donc sans nul doute dire que Dubois est d’une fourberie sans pareille et qu’il est très loin d’être sincère un autre exemple de la fourberie de Dubois est lorsque celui-ci prétend s’être fait battre et maltraité par Dorante comme le prouve ces répliques toujours de l’Acte I scène 14 « ma santé s’altérait, la sienne aussi » et « il était furieux, il voulut me battre, tout bon qu’il est »de plus personnellement je ne vois pas en quoi ça pourrait aider Dorante à conquérir Araminte. Un autre exemple qui nous montre que cette pièce ne laisse pas forcement place à la sincérité est que bon nombres d’actions sont simulés et parfaitement calculés et encore une fois bon nombre de ces actions sont mis en scène par Dubois comme dans l’Acte III scène 1 lorsque Dubois et Dorante confie une lettre à Arlequin qui est sensé arriver dans les mains de Marton sans que ceux-ci soit au courant du stratagème ou dans l’Acte III scène 10 où Arlequin et Dubois simule une bagarre afin de faire comprendre que le portrait d’elle était à Dorante.

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