Les Fausses Confidences de Marivaux
Analyse sectorielle : Les Fausses Confidences de Marivaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jxzdd • 7 Mars 2022 • Analyse sectorielle • 1 097 Mots (5 Pages) • 539 Vues
LECLERCQ 1G1
Antonin
Analyse linéaire acte II, scène 13, Les Fausses Confidences
Marivaux écrivain français du XVIIIème siècle fut connu pour ses pièces de théâtre comme ici avec Les Fausses Confidences en 1737. Dans cette pièce de théâtre Marivaux met en scène une histoire d'amour qui normalement est sensée être impossible car n'étant pas de la même classe sociale :Dorante venant d'une bonne famille fut malgré lui ruinée et Araminte riche veuve. Pourtant grâce à Dubois ancien intendant de Dorante, va mettre en place des stratagème pour que cet amour aboutisse.
Ici dans l'acte II, scène 13 Araminte pour pouvoir faire éclater la vérité au grand jour va mettre en place un mensonge visant a faire croire qu'elle va épouser le Comte Dorimont.
Par quel moyen Araminte va-t-elle mettre en place sa supercherie ?
En effet, le champ lexical de la détermination: « déterminée », « résolue », « garantis », « promets » [L1 à 4] montre qu'elle est sur de vouloir mettre en place la supercherie. Dorante ne sachant réagir face à détermination d'Araminte va juste l'appuyer avec : « Déterminée, Madame ! » [L2]. Araminte reprend avec l'affirmation : « Oui » [L3] et montre aussi sa certitude vis à vis du mensonge : « croira », « garantis », « resterez », « promet » [L3 à 4]. Pourtant on constate que part cette détermination il ne fait que se voiler la face : « Il change de couleur » [L4] montre qu'il est affecté par l'idée qu'Araminte va se marier avec le compte et c'est se que cherché à faire Amarinte afin de lui faire avouer ses sentiments. Avec la phrase affirmative : « Qu'elle différence pour moi, Madame ! »[L5] on peut penser qu'il essaye de se resaisir pour cachet ses sentiments et savoir s'il pourra rester au prêt d'elle. Elle multiplie les verbes à l’impératif montrant qu'elle deviens prend les choses en mains: « ne vous embarrassez pas », « écrivez » [L6], pour renforcer l'emprise qu'a Araminte sur les choses on peut constater une prise de parole plus longue alors que celles de Dorante sont courtes et souvent composées d’interrogations montrant un choc émotionnelle suite à cette union: « Eh ! pour qui, Madame ? » [L7]. Araminte pour montrer qu'elle est proche du Comte va dicter des mots montrant cette affection : « extrêmement inquiet », « bien agréablement » [L8 a 9]. Cependant, nous pouvons constater que Dorante ne prête pas attention à se que lui dit Araminte : « Eh bien, vous n'allez pas à la table » [L11 ]. Araminte espère pouvoir lui faire avouer ces sentiments en demandant : « A quoi rêvez-vous ? » [L11]. On voit que Dorante ne considère encore pas la question d'Araminte en répondant affirmativement : « Oui, Madame. » [L12]. Araminte ayant l'air désespéré : « Il ne sait se qu'il fait ». Cependant, Dorante, pense que Dubois lui a menti et qu'elle n'éprouve aucun amour envers lui : « Ah ! Dubois m'a trompé ! » [L13]. Araminte agacé : « Êtes-vous prêt à écrire ? » [L15]. Dorante pour éviter d'envoyer cette lettre trouve comme prétexte : « je ne trouve point de papier » [L16]. Araminte énervéé par l'attitude de Dorante avec la phrase exclamative : « Vous n’en trouvez point ! En voilà devant vous. » [L17]. Dorante résigné à devoir écrire cette lettre : « Il est vrai » [L18].A partir de la ligne 19, Araminte dicte la fausse lettre à Dorante. Araminte obligé de s'assurer que Dorante est bien attentif avec la phrase interrogative : « Avez-vous écrit ? » [L19]. Dorante continue a ce montrer dissiper avec l’interrogation : « Comment, Madame ». Ceci a pour but d’agacer Araminte mais elle reprend avec l'interrogative : « Vous ne m'écoutez donc pas ? » [L21] pour ensuite reprendre la lettre qu'elle dicte à Dorante pour se montrer décidé à épouser le Comte : « Votre mariage est sûr ; Madame veut que je vous l’écrive, et vous attend pour vous le dire.» [L21 à 22]. Soudainement Dorante remet en cause la décision d’Araminte : « Je vous ai assuré que vous le gagneriez, Madame. Douteux ! il ne l’est point. » [L25]. Araminte laisse croire à Dorante qu'elle aimerait qu'il ne pose plus de question et qu'il se contente d'écrire se qu'elle dicte : « achevez » [L26]. Dorante dans un immense désespoir comme l’indique l’interjection : « Ciel ! je suis perdu. » [L27] . A nouveau, il remet en question la décision d’Araminte grâce a la conjonction de coordination : « Mais, Madame, vous n’aviez aucune inclination pour lui. » [L27]. Araminte constate dans qu'elle état se trouve Dorante ne sachant plus comment éviter la rédaction de cette lettre: « Je crois que la main vous tremble ! Vous paraissez changé. Qu’est-ce que cela signifie ? Vous trouvez-vous mal ? » [L28 à 29]. En l'interrogeant elle espère enfin pouvoir le faire parler. Néanmoins, Dorante malgré son comportement montrant ses sentiments il ne les exprimes pas à Araminte : « Je ne me trouve pas bien, Madame. » [L30]. Par l'exclamation Araminte se moque de Dorante : « Quoi ! Si subitement ! Cela est singulier. » [L31]. Araminte montre un énervement qui la prend : « Le cœur me bat ! » [L32]. Dorante rejette la faute sur Dubois : « Dubois ne m'a averti de rien » mais cette phrase fait aussi référence au faites que Dubois persuadé Dorante qu'Araminte l'aimé alors que celle-ci lui fit écrire une lettre pour le Comte.
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