Lecture linéaire Le malade imaginaire, la dispute entre Argan et Toinette

Intro:

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, naît en 1622 à Paris. Il fonde l’Illustre théâtre avec Madelaine Béjart en 1643. Celui-ci est le protégé du roi Louis XVI car son père est tapissier du roi mais il est tout de même attaqué de nombreuses fois par les religieux pour ses critiques envers ceux-ci. C’est à l’âge de 51 ans qu’il meurt, quelques heures après une représentation du Malade imaginaire.

Cette pièce de théâtre est la dernière de Molière, c’est de plus, une comédie-ballet en 3 actes. Avant cet extrait, Cléante s’est présenté en tant que professeur de musique d’Angélique et Béline à rapporté à argan qu’elle à vue un homme sortir de la chambre de sa fille. Cet extrait est un interrogatoire, Argan interroge Louison sur l’homme qu’elle a vue.

Mouvements:

1er début- assurément l.28, début de l’interrogatoire

2ème l.29-l.45, la menace du fouet

3ème l.46- l.56, la fausse mort de Louison

En quoi cet interrogatoire relève-t-il du théâtre dans le théâtre?

1er mouvement:

Dès le début, Louison joue un rôle «Mon papa» (L.1/5/15/20/24/22/26) est un terme affectif afin d’attendrir et fait partie du comique de répétition.

«tournez-vous» «levez les yeux» «regardez moi» sont des verbes à l’impératif.

Argan sait que Louison a quelque chose à cacher avec «n’avez vous rien à me dire?».

Nous trouvons des questions rhétoriques aux lignes 18 et 23 et sont également des interrogations négatives. Le conte et la fable ont un double sens car Argan la désigne comme rusée tel un renard. Ce qui prouve que Louison ment.

Nous trouvons un jeu de mots sur «assurément» car cela montre encore que Louison ment et nous trouvons du comique de mot.

Dans ce mouvement, nous trouvons la mise en place de l’interrogatoire. Celle-ci est dynamique et spectaculaire par le jeu de question et réponse entre Louison, qui joue l’innocente et argan qui n’est pas dupe.

2ème mouvement:

«Je m’en vais vous faire voir», ici, Argan installe une menace et met un jeu en place.

«masque» est la métaphore du masque de théâtre, c’est quelque chose de sérieux.

«voici qui vous apprendra à mentir» et «il faut premièrement que vous ayez le fouet pour avoir menti. Puis après nous verrons au reste» sont des menaces afin de faire peur, ce qui impressionne Louison.

Le fait qu’elle se jette à genoux par la suite est très théâtral et nous nous demandons par la suite si elle prend la menace au sérieux.

«la prenant pour la fouetter» est une didascalie afin d’insister sur la menace.

La menace se fait de plus en plus physique est plus théâtrale.

3ème mouvement.

...