Lecture analytique Malraux - discours à l'occasion du transfert de cendres de Jean Moulin
Commentaire d'oeuvre : Lecture analytique Malraux - discours à l'occasion du transfert de cendres de Jean Moulin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noamh4 • 19 Octobre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 1 532 Mots (7 Pages) • 4 576 Vues
Thème 4 : la question de l’homme dans les genres de l’argumentation SEQUENCE 1 : Un regard paradoxal sur la mort Corpus A : Rendre hommage aux défunts
LECTURE ANALYTIQUE / MALRAUX : Discours à l’occasion du transfère des cendres de Jean Moulin
Introduction :
Vingt ans après la Deuxième Guerre mondial, au début de la Vème république, dirigée par Charles De Gaulle. André Malraux, ministre de la culture s’est vu attribuer l’honneur de prononcer au Panthéon le 19 Décembre 1964, l’éloge funèbre de Jean Moulin résistant lors la Deuxième Guerre mondial. André Malraux, né en 1901 à fut élever dans un cadre familiale instable qui le marqua à vie En 1921, à l’âge, de 20 ans il se mari à une jeune bourgeoise juive allemande. Sa fortune lui permet de voyage en Espagne, en URSS. Cependant, il ne se sait pas gérer sa fortune et passe un an en prison en Indochine à cause d’un vol d’œuvre d’art. Il reprend l’écriture et gagne le prix Goncourt en 1933 grave à son livre « La Condition Humaine ». Puis il s’intéresse à la politique en temps que militant de gauche, anticoloniste et devient de 1959 à 1969 ministre de la culture. André Malraux meurt en 1976 à l’âge de 75 ans.
Trois paragraphes de longueur équivalente issus de la fin du discours, honore le défunt en relatant ces actions héroïque. Ce texte peint la peine et la tristesse d’un homme en deuil de son ami, ainsi que la colère d’un être humain face à l’horreur de la Second Guerre mondial, mais également la morale d’un homme politique
Cet éloge funèbre ne fait- elle pas ressortir la focalisation que l’on porte aux actions et aux épreuves du défunt mettant de coté le reste de sa vie ainsi que ses mauvaises actions.
I : LES DESCRIPTIONS DES HORREURS VÉCUS
a: Tous au long du discours, André Malraux, utilise le champ lexical de la douleur « martyrisé », « tortures », « prisonnier ». Cela accentue les horreurs et la douleur de Jean Moulin au point que le lecteur peut l’imaginer, voir la ressentir.
B : En plus du champ lexical de la douleur, André Malraux emploi le champ lexical de l’horreur « caves hideuses », « peuple d’ombres » rendant le texte angoissant, donnant une impression l’obscurité, amplifie par la mention de la Gestapo expliquant la provenance de ces horreurs
C : Cependant, l’emploi du présent « veillent », « portent » ainsi que les injonctifs « entre », « regarde » donnent l’impression que Jean Moulin est vivant, qu’il lui parle directement. Cela l’honore en le rendant immortel. « Deuil » et « Femme noir » lui rend également hommage car 20 ans après sa mort la France est encore touchées par sa mort et la Deuxième Guerre mondial
Du à ces descriptions, les scènes du premier paragraphe sont essentiellement visuelle et sentimentales. André Malraux cherche a nous persuader en sollicitent nos sentiments, nos émotions, ainsi que notre humanité afin de nos mettre a la place de Jean Moulin et comprendre ce qu’il a vécu
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