Lecture analytique / Malraux Discours à l’occasion du transfert des cendres de Jean Moulin

Thème 4 : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation

Séquence 1 : Un regard paradoxal sur la mort.

Corpus A : Rendre hommage aux défunts

Lecture analytique / Malraux Discours à l’occasion du transfert des cendres de Jean Moulin

1) Introduction

Peu après la seconde guerre mondiale, à l’heure ou toute l’Europe est en train de se reconstruire, et qu’elle pleure encore ses morts, André Malraux écrit un discours à l’occasion du transfert des cendres de Jean Moulin. Jean Moulin est alors ministre de la culture est né début du 20ème siècle un écrivain, aventurier, homme politique et intellectuel français. Il est élevé dans un milieu familial perturbé pour de nombreuses raisons. Il a une maladie neurologique à vie. Il a quitté tôt le collège, n’a pas son bac, et erre dans Paris au milieu de libraires, d’artistes cubistes et surréalistes. C’est un grand lecteur littéraire et écrit des articles dans des revues littéraires. Il travaille dans une librairie. A 20 ans il épouse une jeune bourgeoise juive allemande de famille fortunée, mais vit de cette richesse et ruine la famille. Il ira voler des œuvres d’art au Cambodge. Grâce à son épouse, il voyagera beaucoup. En 1939, il fait un bref passage dans l’armée française, est prisonnier dans une ferme, s’échappe, essaie la résistance et finit par rejoindre De Gaulle à Londres. Il écrira des livres en rapport avec ses combats politiques, artistiques souvent prolongés de voyages. Il mourra en 1976, à l’âge de 75 ans.

Ce texte comporte trois paragraphes de longueur et de style régulier, issus de l’oraison funèbre en l’honneur de Jean Moulin. Il relate un moment pénible : la mort de son camarade. Ce discoure est exprimé en 1964 au Panthéon. Ce texte est la fin de son discours élogieux.

C’est autour de l’expression de cette douleur ainsi que de la guerre que s’orientera notre projet de lecture. Notre analyse montrera comment ce texte traduit la difficulté de la guerre. Comment Malraux s’exprime-il au sujet de la guerre ?

2) Lecture expressive

3) Développement

Malraux commence par des mots fort tel que « martyrisé », « caves hideuses », « yeux disparus ». Il utilise le champ lexical de la souffrance dans son premier paragraphe, ainsi que dans son dernier. Ça montre qu’il fait l’éloge funèbre d’une personne forte.

A la ligne 6-7 nous voyons une métaphore quand il parle du prisonnier qui entre dans une villa luxueuse. Nous voyons également qu’il apostrophe Jean Moulin : « Chef de la Résistance » (L. 1), « entre ici » (L. 20). Il veut lui parler comme s’il était encore vivant car il l’admire. A la ligne 19, il fait une comparaison « comme Leclerc entra aux invalides ». Il montre par la, que l’entrée au Panthéon de Moulin est quelque chose de grand.

Dans le deuxième paragraphe, il parle de la guerre : « chars allemands », « trouée des Alliés », « combattant », « bazookas ». Ça prouve que la guerre est encore présente dans l’esprit de tout le monde.

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