Lecture analytique 5: Voyage au bout de la nuit

Lecture analytique 5: Voyage au bout de la nuit

        Cet extrait ce voyage au bout de la nuit est écrit par Louis-Ferdinand Céline, œuvre romanesque de l'entre deux guerre parue en 1932. L'auteur il présente une époque et des personnages contemporains de son époque. Céline fait le choix d'une langue oral pour écrire une œuvre littéraire. Ici nous assistons à une rencontre entre le narrateur Bardamu et un enfant Bébert, ce qui donne lieu à un moment privilégié. Quels éléments Lois-Ferdinand Céline décide-t-il de mettre en avant pour illustrer cette rencontre de complicité? Nous étudierons dans un premier temps la scène de rencontre puis dans un deuxième temps on s'attachera sur le portrait de Bébert.

I- scène de rencontre

A- Cadre spatio-temporel de la rencontre

♦ Le temps pas d’indication précise de jours, d'heure mais on peut déduire certains éléments indiquent le matin:

• Référence à la garde de nuit du médecin.
• Activité de balayage matinal avec Bébert
• souhaiter le bonjour

♦Lieux-dans la rue.

• milieu urbain, banlieue éloignée «ou le bus s'arrête».
• Quartier d'habitants qui se connaissent
• scène dans 1 lieu ouvert: «De toutes les fenêtres»; «on nous regardait». Ce sont deux monde qui se rencontre, le médecin et l'enfant.

♦Lieu exposé, non protégé.

Lieu présenté par le médecin comme malsain. La poussière envahissante sur la fin de la rencontre sur laquelle la scène de rencontre s'achève avec «combla», «dense», «vrombissante». Méthaphore qui souligne la gêne et la couleur: «poivrer»; «typhon». Autre univers que celui de Bébert, mais n'empêche pas la communication.

♦rencontre théâtrale

• Le médecin arrive qui est vu par Bébert.
• Bébert cesse son ménage= mouvement vers Bardamu
• Bardamu va vers Bébert

Mouvement interrompu par la machine

• Les 2 personnages bougent, ils vont à la rencontre de l'un à l'autre.
• Présence des voisins qui assistent à cette scène sont plutôt froids.

B- Mise en scène

Ce qui sépare: origine et milieu.

Ce qui rapproche= -un courant de sympathie

                               -aiment parler

Bardamu apprécie l’innocence fraîcheur de l'enfance: paragraphes 3 à 5.

ironie de Céline: «les puces» les rapprochent.

Dans le dialogue il y a un langage populaire aussi bien de la part du médecin: «qu'il me fait Bébert» que de la part de Bébert «pas qu'on en a ramassé un» (ligne 22).

-Interjections: ordre de mots « c'était-y vous».

Bébert ouvre et ferme le dialogue. Le sujet du dialogue, un meurtre on sait qu'il avait la gorge coupé avec un rasoir. Portrait d'une société fait de pauvreté, de mort qui provoque chez les gens et Bébert une curiosité morbide. Une rencontre agréable et plus pour les 2 personnages, Bébert est content «cet infini petit sourire» et au dernier paragraphe «réjouit» même chose pour Bardamu moment «que je n'ai jamais pu oublier» malgré la mauvaise conditions de vies pour Bébert et Bardamu.

II- Le portrait de Bébert

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