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Lecture analytique Voyage au bout de la nuit

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Par   •  11 Juin 2016  •  Fiche de lecture  •  638 Mots (3 Pages)  •  2 826 Vues

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Voyage au bout de la nuit

Après la PGM, les romanciers éprouvent le besoin de décrire les horreurs de la guerre que ce soit du côté allemand que du côté français, Louis Ferdinand Céline raconte à travers une démarche autobiographique son expérience tragique cependant il utilise un personnage qui le représente du nom de Bardamu. En fait, la guerre ne sera que la première étape d'un long périple à travers 3 continents, l'Europe, l'Afrique, et l'Amérique que le lecteur découvre tout au long de ces pages.

Comment Céline met-il en scène le personnage de Bardamu au service de la dénonciation de la guerre? Nous analyserons d'abord un moment essentiel pour Bardamu pour étudier ensuite une singularité irréductible entre le personnage et les autres.

I] Un moment essentiel pour Bardamu

1) La situation du narrateur

  • "Moi' et "Je"= récit à la 1ère personne montrant un point de vue interne et un narrateur interne au récit afin de souligne la violence de la situation l6.
  • "Vent… brutal=personnification du vent pour montrer que la nature semble être contaminé par cette violence.
  • "bravoure stupéfiante" l.3 -> forme exclamative hyperbolique qui traduit l'étonnement de Bardamu face au courage du colonel qui affronte le danger avec calme.

2) Une réflexion personnelle

  • "je le concevrai" l.24 "pensai-je" l.18 =
  • "Sans doute" l.3 "décidément" l.22, donc 'l.8, 15 30, 32 accumulation d'adverbes d'opinion et de connecteur logiques de conséquences montrant que Bardamu réfléchit et argumente intérieurement.

3) Un narrateur neuf et spontané

  • "j'ai jamais pu le sentir" l.6 => registre familier par l'absence de négation (syntaxe) et le lexique familier ("sentir") indiquant qu'il écrit comme il pense.
  • rythme ternaire écrivant de manière plus précise ce qu'il n'aime pas ans la campagne "les bourbiers" "les marrons" l7-8 développé chacun par une position relative qui explique les raisons de son dégoût, ce qui insiste sur une manière spontané, sans réfléchir à la correction de son style.

II Un singularisme irréductible: moi et les autres

1) Une hypertrophie du "moi"

  • Importance de la présence de la 1ère personne montrant qu'il est au centre de son histoire.
  • "Serai-je donc le seul lâche sur terre?"l.18-> question rhétorique  induisant le sentiment d'être unique, différent des autres mais par une mauvaise raison puisqu'il est le seul à avoir peur.

2) Les autres

  • parallélisme entre "il devait y en avoir beaucoup des comme lui dans notre armée" l.13 "et puis tout autant sans doute dans l’armée d’en face" l.14 => parallélisme qui met en évidence l'importance du courage des soldats pendant le guerre quelque soit leur camp.
  • "hurlant" l.20 "volant" l.20, "se défilant caracolant" l.21 " pétaradant" l.21 accumulation de participe présent pour accentuer l'impression de masse décidé à gagner la guerre contrairement à Bardamu.

3) La responsabilité d'une société toute entière

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