Le soleil de Baudelaire

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Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle né en 1821 et mort en 1867 a l’âge de 46 ans.Il se situe à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme. L’oeuvre de sa vie fut les fleurs du mal qu’il écrivit jusqu’à sa mort. Il s’agit d’un recueil de 100 poèmes publié en 1857, composé en 5 sections : I.Spleen et idéal, II.Fleurs du Mal, III.Révolte, IV.Le Vin, V.La Mort. Ce recueil a beaucoup fait débat dans la société française de l’époque. Il y eu d’ailleurs un procès suivi d’une condamnation pour « outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs » et Charles Baudelaire fut obligé de payer une forte amende et de supprimer 6 poèmes. C’est pourquoi, il y a eu une seconde publication en 1861 dans laquelle C. Baudelaire a complété sa première version de 32 poèmes supplémentaires et d’une sixième section « Tableaux Parisiens » dont est issu le poème n°87, le soleil, que nous allons étudier.

Ce recueil est considéré d’un nouveau genre car il permet a l’auteur de jongler non seulement entre langage soutenu et langage parlé mais aussi avec le rapport entre les oeuvres où prédomine le thème du mal être intérieur. En fait il s’agit pour Baudelaire d’exprimer son mal de vivre viscéral à travers ces poèmes. Cependant dans le soleil l’auteur fait plutôt référence à la luminosité du soleil et en fait un éloge face à l’adversité de la vie.

Comment à travers l’évocation du soleil et des paysages urbains, l’auteur pose le rôle de l’activité poétique?

Dans un premier nous parlerons du contraste entre un paysage urbain sombre, la luminosité et la joie apportée par le soleil puis dans un deuxième temps, comment, par ce contraste l’auteur exprime le sens donné à l’activité poétique

I- Tout au long de ce poème, Charles Baudelaire nous présente un paysage parisien plutôt lugubre et sombre avec un soleil qui est représenté comme « cruel » et utilise aussi un vocabulaire plutôt péjoratif en se servant de « vieux faubourg » ou encore « pendent aux masures ». mais aussi avec « « choses les plus viles » qui montre la corruption du monde dans lequel vit Baudelaire à la fin du poeme en parlant des « hôpitaux » pour rappeler que le monde est malade. Ce soleil est considéré comme un être à part entière et personnifié avec l’utilisation de caractéristiques humaines dans le vers 3. En effet, ce premier paragraphe contraste beaucoup avec les deux derniers car il représente l’ombre tandis que les autres représentent plutôt la lumière. Dans les deux derniers paragraphes Baudelaire explique que quand le soleil est la, « il fait s’évaporer les soucis », donc que tout est beau et tout va bien. il fait cela en utilisant un vocabulaire plutôt mélioratif et des verbes d’actions pour accentuer le sentiment d’espoir et de bien être. En appelant « roi » le soleil on peut observer une métaphore qui expose le soleil comme une très grande puissance.

II-En effet, Baudelaire exprime dans ce texte le dur labeur qu’est celui de porte mais aussi l’importance de la poésie dans son monde ainsi que son rôle. Il explique par exemple dans la première strophe qu’écrire des poèmes est quelque chose de complexe et laborieux avec la phrase « Trébuchant

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