Le soleil, Baudelaire
Analyse sectorielle : Le soleil, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anonymous Anonyme • 19 Juin 2022 • Analyse sectorielle • 546 Mots (3 Pages) • 426 Vues
LE SOLEIL
Comment le soleil éclaire t il le lecteur sur le rôle du poète ?
I-Lumière de vie II-Lumière créatrice
Le poème s’ouvre sur deux alexandrins dépeignant Paris: «"Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures / Les persiennes, abri des secrètes luxures"».
Un monde citadin " vieux Faubourg " frontière entre la ville et la campagne
La rime «"masures / luxures"» souligne l’alliance de la misère et du vice dans la ville moderne.
"Vieux masure" péjoratif endroit perdu mais toucher quand même par le soleil
Le soleil est personnifié par l’adjectif «cruel» qui fait de lui une puissance divine qui châtie les humains pour leurs vices comme le suggère la violence du verbe « frappe ».
un monde bucoliques ''champs , blés , moisson , fleurir ''
« "La fantasque escrime" » est une périphrase désignant l’activité poétique. Elle est d’emblée présentée comme une activité vivante, qui s’exerce en marchant. La métaphore entre le poète et un joueur d’escrime fait de la poésie une sorte de combat d’épée, une lutte contre le langage et la ville.
L’adjectif «fantasque» suggère que de fascinantes trouvailles naissent de la recherche poétique.
Le participe présent «"Flairant"» (v.6) animalise le poète, mais de manière méliorative car il est celui dont l’acuité sensorielle permet d’établir des correspondances poétiques.
Des vers 6 à 8, le poète est assimilé au chiffonnier, homme qui récupère les déchets avec son crochet pour revendre ceux qui ont de la valeur: "«Flairant», «Trébuchant», «Heurtant»". L’énumération ternaire des participes présents restitue la démarche active du chiffonnier.
La deuxième strophe retourne au sujet premier annoncé par le titre: le soleil.
Ce dernier est personnifié et divinisé par la métaphore «"Ce père nourricier"» (v.9) qui renvoie au Père de la Trinité chrétienne. L’antithèse «porteurs de béquilles» / «jeunes filles» montre que le soleil transforme la vieillesse en jeunesse, comme l’alchimiste transforme la boue en or.
Vocabulaire mélioratif ''gais et doux ''
L’adjectif «immortel», l’adverbe temporel«toujours», et l’emploi du présent de vérité générale présentent le soleil comme éternel : « "Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !" » .
Le point d’exclamation concluant la strophe exprime l’emportement lyrique du poète qui perçoit dans le soleil une puissance supérieure.
Bienveillant protecteur " il fait s'evaporer les soucis vers le ciel "
Dans le quatrain final, Baudelaire établit une comparaison entre le soleil et le poète : «"ainsi qu’un poète"». Le poète, comme le soleil, «"descend dans les villes"» et «"ennoblit le sort des choses les plus viles"» (v.18). La
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