Le rouge et le noir/ chapitre 18
Commentaire de texte : Le rouge et le noir/ chapitre 18. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeanne-flm • 22 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 2 197 Mots (9 Pages) • 3 991 Vues
Explication linéaire chapitre 18 le Rouge et le Noir :
Situation :
Julien est précepteur depuis 1 an quand un garde d’honneur est préparé pour la venue d’un roi. Mme de R obtient que Julien y participe c’est pour lui la réalisation de son rêve militaire. L’enjeu de cette scène est de faire la satire de la société de province dangereuse pour Julien
Décrit défilé garde d’honneur
But de l’auteur est de faire la satire de la société de province
1ère partie (§1 et §2) : point de vu par la foule
Narrateur omniscient : avec groupe nominal au pluriel « toutes les femmes »
Hyperbole : « toutes les femmes »
Imparfait de description : « étaient »
La première phrase plante le décor
Passé du pluriel au singulier
Ce singulier évoque plusieurs personnes -> le singulier collectif
Imparfait au passé simple :
« on » singulier collectif
Point de vue reste général avec le pronom indéfini « on » mais un peu plus précis quand même, encore singulier collectif
Le texte progresse comme par un zoom sur un gros plan sur les uniformes : « brillants uniformes » décrit de manière méliorative
Tout le monde se connaît car c’est une ville de province : « chacun reconnaissait un parent »
Apparition de Mr de Moirod, le second adjoint au maire, il doit être exemplaire, il a peur : « prêt à saisir il est donc ridiculisé
Synecdoque ou hypallage avec « la main prudente »
Le texte progresse vers l’avant
La foule ne voit pas encore que c’est Julien,
Il est situé dans l’espace : « le premier cavalier de la première file »
Décrit de manière méliorative avant qu’on le reconnaisse
Une fois reconnu, il provoque des réactions opposées (antithétique) mais toujours très forte : soit le cri soit le silence
La foule n’en revient pas, ils ne s’attendent pas à voir Julien
Expressions sont soulignées par le chiasme
Quand julien est reconnu sa présence va être commentée
D’abord par ses chevaux
On le désigne par une périphrase péjorative qui le désigne comme un enfant et il est désigné par sa classe sociale crée un contraste car il monde les beaux chevaux de Mr Valenod
Critiques commencent pour des motifs politiques
Elles sont faites par les libéraux (partisans du libéralisme politique et économique), opposants à la restauration, bourgeois
Critiques sont rapportés au discours indirect libre son acensions sociale
Ils lui reprochent d’avoir pris la place d’un jeune homme plus méritant (plus noble)
Ils lui reprochent d’être précepteur de « ses marmots » ce qui rabaisse ce qu’il était en train de faire
Dit qu’il est « déguisé » en Abay, c’est un imposteur et que c’est un petit ouvrier
On passe au discours direct très familier elle se permet de dire que julien est né dans la « crotte »
Stendal critique la bourgeoisie
Libéraux imaginent même que julien pourrait les attaquer, qu’il serait un criminel
Julien est maintenant vu par les nobles
Nobles ont encore plus peur que les libéraux et ce qu’ils disent sont plus important car ils ont plus de pouvoirs
Le critique va être personnelle : sont entrain de faire naître selon laquelle la présence de Julien serait dû à Mme de R
On sait que le maire
La rumeur naît selon laquelle Julien trompe son mari avec Julien
Point de vu de julien est complétement opposé à ce qu’il précède
Le bonheur Julien décrit avec une hyperbole
On voit opposition à travers la proposition subordonnée circonstanciel de temps « pendant qu’il était l’occasion de tant de propos »
Elle rapporte les propos des spectateurs et est en opposition avec la proposition principale (bonheur de Julien)
Il est heureux de sa posture, de sa présence et est fière
Par rapport aux autres, il monte bien les chevaux
Il choisit les détails qui vont renforcer son estime, un peu égocentrique
Il est content des détails dérisoires
Content de son nouveau vêtement comme l’est un enfant : « ses épaulettes étaient plus brillantes »
Extrait se termine par le comble du bonheur : « son bonheur n’a plus de borne »
Julien se prend pour un militaire, Napoléon, officier d’ordonnance
Se croit sur champ de bataille
Grâce au bruit du canon et batteries
Mais auteur ironique, se moque encore du personnage : « petit », « grand hasard » mais pas par son talent « vieux remparts »
Julien prend ses illusions pour des réalités c’est ce qu’indique l’imparfait de narration
De son rêve on est passé à la réalité
CCL :
Cette scène est une des rares occasions pour Julien de revêtir un uniforme ce qui symbolise le rouge du titre. Elle est rendue vivante par les différents types de discours et l’ironie de Stendhal qui annonce le danger de cette société de province pour Julien.
Question de grammaire
Relevez les propositions subordonnées de ce texte et analysez-les.
ATTENTION : une subordonnée relative est toujours complément de l’antécédent de quelque chose
- Proposition subordonnée relative, complément de l’antécédent
de Monsieur de Moirod
- Proposition subordonnée relative, complément de l’antécédent « garçon »
- Proposition circonstancielle, complément circonstanciel de « avait »
- Proposition subordonnée interrogative indirecte, COD du verbe « se demander »
- Proposition subordonnée relative, complément de l’antécédent « mère »
- Proposition subordonnée circonstanciel de temps du verbe « était »
- Proposition subordonnée complétive, COD du verbe « voir »
- Proposition subordonnée circonstanciel, COD du verbe « était »
- Proposition subordonnée circonstanciel de temps du verbe « eut »
La structure du roman
- Le titre
Le titre reprend deux thèmes : le rouge (l’armée) et le noir (la religion) deux veux d’orientation deux carrières rêvée de Julien
Le sang ou la passion pour le rouge et pour le noir : hypocrisie comme dans Tartuffe de Molière
Homme hypocrite qui veut manipuler en se servant de son statut de religieux
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