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Stendhal, Le rouge et le noir, chapitre IV

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Par   •  25 Novembre 2024  •  Compte rendu  •  2 575 Mots (11 Pages)  •  14 Vues

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Objet d’étude : Roman.

Parcours : Personnage en marge, plaisirs du romanesque.

Auteur :  Stendhal.

Texte : « Le rouge et le noir », première partie, chapitre IV.

Introduction : 

Il s’agit dans ce texte d’une présentation des membres de la famille de julien dans leurs milieu de travail. Comme on le voit, Stendhal évoque dans cet extrait une opposition entre julien et son frère

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Problématique : il s’agira alors de voir comment est interprété cette opposition entre julien et son père ? 

Plan :

Axe1 / la description de la famille sorel (1,8)

Axe2 / l’antagonisme entre le père et le fils (8,la fin). 

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Conclusion :

Pour conclure , c’est en theatralisation que Stendhal marque l’opposition entre le jeune homme et le reste de sa famille en insistant sur la force, l’aspect physique du père et les ainés Sorel, il permet de mettre en exerge la sensibilite de son personnage principal de même en insistant sur la violence du père le rendanr antipathique ce qui rendra Julien plus sympatique. Le lecteur percoit mieux ca marginalité et les differents des siens. Cet effet de theatralisation fait echos a la scene de rencontre entre Manon Lescaut et Des Grieux, ou Dg evoque Manon en la detachant des autres femmes.

Axe 1

Le texte ici s’ouvre sur le regard du père sur sa famille, l’auteur ici adopte un point de vue interne, le père cherche son fils comme le suggère les verbes d’action “appela, vis, se dirigea, chercha, aperçu”, dans ce passage on peut parler d’une théâtralisation dans cet extrait, puisque le narrateur met en scène l’apparition créant de l’attente chez le lecteur. La Métaphore “voix de stentor” montre la puissance et donne un caractère fort et dominant au père, cette même idée de force qui se dégage à la présentation des autres frère à travers la métaphore “espèce de géant”, cette force est aussi suggéré par le vocabulaire se rapportant à leur travail “lourde hache” “coupeau énorme” amplifié par les adjectifs “lourde et énorme” suggerant la force des frères herculéenne à la manipulation de ces objets. Cette présentation des frères illustre surtout une déshumanisation car il ne sont pas désigner ni par leurs nombre mais beaucoup plus par une périphrase “fils aîné”.Elles sont également illustrés par leurs tâches physiques et leurs gestes ”chaque coupe de leur hache “ ce début d’extrait nous permet aussi d’observer la relation qu’entretient le père Sorel avec ses fils”. Notamment Julien avec qui il y a une certaine absence de communication comme le montre l’adverbe de négation à la ligne  à :” personne ne répondit” “ils n’entendirent pas la voix de leur père”(l.5), c’est donc tardivement que Julien est mentionné à travers cette description ”cinq à six pieds de haut”(l.6) cette description montre son apparition qui est marqué par la distance entre le père et Julien symbolisant sa marginalité et son décalage vis à vis du reste de la famille, la deuxième phrase qui montre l’apparition de Julien (l.7-8) qui met en valeur son amour pour la lecture, l’utilisation de l’imparfait rend compte d’une des coutumes préférées de Julien, cela renforce l’opposition entre lui et le reste de sa famille .

Axe 2

Cette opposition s’étant dégagé de la famille Sorel sera encore plus marqué dans les lignes suivantes, qui constituent le deuxième mouvement et qui évoque l’antagonisme entre le père et le fils. 

Cette antagoniste illustre d’abord dans la proposition subordonnée indépendante “rien n’était plus antipathique au vieu sorel le pronom indéfini rien reprend la phrase simple “julien lisais” cette haine pour la lecture est reprise à traver l’hyperbole “n’est plus antipathique” amplifiée par l’adjectif antipathique donc le père ici s’oppose sur le plan des activités, l’un aime lire et l’autre la déteste cela, on retrouve cette dichotomie dans les deux propositions juxtaposées qui clôture le paragraphe “mais cette manie de lecture lui était odieuse il ne savait pas lire lui même “ la conjonction de coordination “mais” exprime une opposition et une addiction en même temps cette antagonisme va s’accentuer dans les lignes suivantes en se focalisant sur la relation violente entre le père et julien ; l'adjectif hyperbolique a la ligne 12 “terrible ‘’ qualifie la voix du père fait apparaître un père peu enclins à la bienveillance , cela est confirmé au moment ou il rentre en contact avec son fils , la répétition anaphorique d'un coup violent “ a ligne 14 et 15 aborde la brutalité et véracité du père , accentué par l'utilisation du passé simple “fit voler , fit perdre “ dans les mêmes lignes soulignant un caractère inhumain et déshumaniser , ces actions la viennent briser la tranquillité de julien .  

 L’adjectif insultant (l 18) « paresseux » renforce la violence verbale marque l’animosité du père vis-à-vis de son fils. On sent que cette animosité est liée à l’activité de Julien. Cette lecture a été elle aussi qualifie péjorativement à travers l’adjectif « maudit ». Cette violence se retrouve aussi dans le recours a des phrases exclamatives et interrogatives (l 18/19), cette utilisation suggère une émotion forte négative de la part du père qui reproche à son fils de préfère la lecture au travail manuel. La négativité est aussi suggérée par les allitérations en T et en D qui confèrent au père une certaine dureté, ou le père Sorel apparait donc comme un père violent sans pitié le contraire de Julien qui semble une personne renferme et sensible. Face a la violence de son père il ne réagit pas, ne parle pas comme l’indique la locution verbale suivante (l 20/21) « Julien, quoiqu’ étourdie par la force du coup et tout sanglant se rapprocha de son poste officiel a cote de la scie. Cette phrase ne contient aucun verbe de parole mais aussi aucun verbe d’action suggérant une révolte de la part de Julien. Il semble écraser par le poids de son père ne laissant apparaitre aucune émotion comme le montre la tournure « il avait les larmes aux yeux », Stendhal propose ici un portrait d’un jeune garçon maltraiter ou il nous invite à avoir pitié du jeune homme a travers le cham lexical de la douleur et la souffrance « larmes, douleur, pertes ». Ce même champs lexical souligne la sensibilité du jeune homme face à la détérioration de son livre comme il est traduit a travers la locution de comparaison « Il avait les larmes au yeux, moins » (l21/22)cette comparaison souligne l’immotivite du jeune homme plus paine pour son livre que pour sa douleur . Enfin pour marquer cette opposition entre le père et le fils, on retrouve en fin de l’extrait le verbe »adorait » qui s’oppose a l’adjectif audieuse indiquant ce que ressent Julien pour son livre qualifie l’image qu’a le père a la lecture.

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