Plan détaille commentaire Le rouge et le noir chapitre 25 Stendhal
Commentaire de texte : Plan détaille commentaire Le rouge et le noir chapitre 25 Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pnechbej • 4 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 482 Mots (2 Pages) • 24 926 Vues
Introduction :
Ce texte est extrait du chapitre XXV, intitulé Le séminaire, du roman de Stendhal “ Le rouge et le noir “ publié en 1830. Il s’inscrit dans le mouvement réaliste. L'enjeu principal de ce texte est la progression du personnage principal Julien au moment de son entrée au séminaire. Comment l'auteur donne-t-il une vision cauchemardesque de la rentrée de Julien au séminaire ? On verra tout d’abord une vision inquiétante du séminaire puis nous analyserons un passage réaliste.
Développement :
I- La vision inquiétante du séminaire :
1) Un endroit sacré :
- Croix > deux fois dans le texte (l.1 et 16), et c’est lapremière chose qu'il voit.
- champ lexical de la religion: cloche, dévot, ciel, séminaire, cimetière.
- vision paradoxale de l'endroit: "cet enfer" (alors que c'est logiquement le contraire).
2) Un lieu lugubre :
- répétition de "noir" (l.4,14 et 16) (trois fois) et "noircis" (l.18). Lieu sombre et en ruine : "chambre sombre et basse" (l.17), "semblaient prêtes à tomber" (l.15). Impression d'une maison hantée, registre presque fantastique.
- pas de passage : "lieu solitaire" (l.3), seules présences : Julien et l'homme.
- pas de bruit : "sans dire une parole" (l.13), sauf la cloche qui apparaît alors comme inquiétante.
3) Une apparition inquiétante :
- sentiment de peur devant l'homme: "physionomie singulière" (l.5), "baissa les yeux" (l.4), "inspire la terreur" (l.8-9).
- portrait moral qui déshumanise l'homme: pas de nom, ne parle pas, "impossibilité de toute sympathie" (l.6).
- opinion négative de l'auteur portée sur la religion: "longue figure de devot" (l.9-10), "mépris profond" (l.10), il semble que la religion et la vie religieuse aient transformé cet homme.
II- Un passage réaliste :
1) Le point de vue interne :
- verbes de sentiments et d'émotions pour Julien : “il désirait” (l.13)…
- lecteur qui suit la progression de Julien par son regard: "regard rapide" (l.9), découverte avec lui de l'endroit : la porte, l'homme, l'escalier, la pièce.
- approche façon cinema > comme dans un film, et utilisation importante du passé simple pour montrer la rapidité de l'action, en temps reel : “il se décida” (l.2), “retentit” (l.3), “put” (l.9), “montèrent” (l.14) etc …
2) Précision des descriptions :
- portrait physique précis de l'homme (l.4 à 10)
- description précise de l'escalier et de la pièce (phrase la plus longue du passage) > (l.14 à 18).
- passage rythmé par la description détaillée des émotions de Julien.
3) Réalisme des personnages :
- pas d'idéalisation (propre au réalisme) des personnages, ni de la religion.
- le portrait de l'homme est tout sauf agréable.
- Julien ne se comporte pas en héros. L'auteur met en avant ses peurs.
Conclusion :
On peut dire que Stendhal nous montre son entrée au séminaire de façon péjorative avec sa vision inquiétante qui met l’accent sur l’omniprésence de la religion et de l’étrange avec la notion de lugubre. C’est un passage réaliste car les caractéristiques de ce mouvement sont présents. Son entrée au séminaire va donc être semé d’embûches.
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