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Le rat et l'huitre / Gargantua, Rabelais (1534)

Étude de cas : Le rat et l'huitre / Gargantua, Rabelais (1534). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2022  •  Étude de cas  •  1 925 Mots (8 Pages)  •  598 Vues

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OE 2 : La littérature d’idée du XVI° au XVIII°

Séquence 3 : Gargantua, Rabelais (1534)

Parcours : Rire et savoir

Séance 1 : Entrée dans le parcours et étude du premier texte

Le rire est un moyen d’accéder au savoir et de dénoncer, les termes sont en lien et souvent utilisés,

ils ne s’opposent pas puisque le rire est un moyen d’accéder au savoir. On peut se demander si

derrière le rire on peut trouver une notion de sérieux pour transmettre un savoir. Le rire est une

manifestation physique de la joie, cela évoque le genre théâtrale de la comédie ainsi que la farce.

L’aspect comique d’un roman ne sera peut-être pas pris au sérieux dans les mouvements littéraires.

Le rire est utilisé pour enseigner à ses personnages et aux lecteurs. Le savoir est une forme de

culture, avec l’ensemble des connaissance sen line avec l’Humanisme et les Lumières. En lien aussi

avec le fait d’apprendre.

Les auteurs du classicisme devaient écrire en vers. Charles Perrault est un auteur ancien, qui est

opposé à La Fontaine qui quant à lui est un auteur moderne.

On ne prononce pas les « e » en fin de vers mais on les prononce lorsqu’ils sont suivi d’une consonne.

Farce : humour grossier, sans forcément de savoir et Rabelais s’en inspire

Enjambement : Aucune ponctuation en fin de vers car il continue au suivant

Utopie : pas réel et tout est beau, tout est rose (Gargantua)

Dystopie : monde imaginaire apocalyptique

Apologue : Court récit fictif a visée morale et didactique

Introduction

Jean de la Fontaine est un poète du 17° siècle où placere (prononcé plaquerer) et docere

(prononcé doquere) signifient plaire et instruire qui sont les règles majeur du classicisme. Il s’inspire

notamment des fables antiques pour écrire les siennes. Le Rat et l’Huitre paru en 1678 est une fable

provenant du livre VIII. C’est ici l’histoire d’un Rat qui sort pour la première fois de son champ et qui

aperçoit une huitre ouverte par laquelle il se fait piéger dû à son ignorance. C’est ici un apologue,

cette fable est parue pour les adultes à la suite de sa morale plus poussée. Comment à travers

l’apologue du Rat, La Fontaine délivre-t-il une leçon sur le savoir ?

Mouvement 1 : départ du Rat (v.1 à 4)

- Le texte commence par l’article indéfini « un » qui montre que le Rat est banal. Par la mise

en contexte on apprend que ce dernier est le personnage principal - Il y a une césure à l’hémistiche où chaque césure commence par le nom commun « Rat ». La

seconde césure est péjorative puisque qu’il est dit au v.1 avec la litote « peu de cervelles »

que le Rat a peu savoir

- La périphrase « hôte d’un champs » montre qu’il vit dans un milieu rural - Allitération en « R » avec « rat », « cervelle », « lares », « jour », c’est un son désagréable qui

peut vouloir dire que l’aventure du Rat ne va pas bien se passer - Référence antique avec « Lares paternels » qui fait une opposition avec le savoir du rat - Enumération v.3 avec « le champs, le grain et la javelle ». Elle montre qu’il laisse derrière lui

tout ce qui l’ennuie pour aller au pays - Présent de narration des verbes « laisser et abandonner » (v.3 et 4) pour montrer la

distinction avec ce qu’il était avant et ce qu’il est maintenant - Il décrit de façon péjoratif son habit avec « trou » (v.4) qui donnera un « trou à rat »

Mouvement 2 : Les découvertes de son voyage (v.5 à 20)

- La principal est au v.8 avec « La moindre taupinée était moindre à ses yeux » et la

subordonnée conjonctive circonstancielle de temps est au v.5 « Sitôt qu’il fut hors de la

case » mais la phrase est coupé par le discours direct. C’est une subordonnée conjonctive

circonstanciel de temps avec « sitôt qu’il » qui est une locution conjonctive. - Discours direct du rat avec « Que le monde, dit-il, est grand et spacieux ! Voilà les Apennins,

et voici le Caucase » qui est une prosopopée (donné la parole à un mort, un absent, un

animal ou un objet), elle permet la personnification du Rat. - Le v.5 commence par la subordonnée conjonctive circonstancielle de temps avec l’allocution

« sitôt que » et l’association du passé simple « fut », c’est deux choses montrent sa naïveté

et la rapidité de son émerveillement en rapport avec le verbe « courir » au v.4 - Avec la diérèse de « spacieux » et le champ lexicale de la grandeur avec « monde, grandeur

et spacieux » montrent la grandeur des choses selon le rat. Avec la diérèse le vers s’allonge,

et sans celle-ci il ne formerait pas un alexandrin. - Il y a une répétition puisque l’adjectif moindre vient compléter le nom commun taupinée qui

est déjà un petit tas de terre

- Au vers 8, il y a une métaphore puisqu’une taupinée est comparé à un mont à ses yeux mais

aussi une antithèse - Allusion aux divinités grecques pour ainsi faire une opposition avec le savoir du Rat. Au v.10,

il y a une référence antique à Thétys qui est sujet du verbe « laisser ». - Le texte manque de précision avec « quelques jours » et « un certains cantons ». Il y a des

enjambements du v.9 à 12 pour montrer que le rat ne s’arrête pas lors de son voyage tout

comme le fait le lecteur pendant sa lecture

- A l’Antiquité, les divinités laissaient des embuches aux héros. C’est ici Thétys qui semble

avoir mis l’Huitre sur le chemin du rat, c’est donc comique car c’est juste un rat - Au v.11, il y a une césure. Il y a un polyptote du verbe « voir » avec « crut voir » et « en les

voyant ». Il y a aussi une métaphore puisque l’Huitre est comparé à « des vaisseaux de haut

bord » ce qui amène à une opposition de l’huitre et des vaisseaux - Des vers 13 à 16, le rat montre qu’il a confiance en ce qu’il dit avec « certes ». Il se compare à

...

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