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Le portrait de Melle de Chartres dans La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette, 1678

Fiche de lecture : Le portrait de Melle de Chartres dans La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette, 1678. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2018  •  Fiche de lecture  •  578 Mots (3 Pages)  •  1 763 Vues

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Lecture Analytique 1

Le portrait de Mme de Chartres dans La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette,1678

[pic 1]

  1. Un portrait de femme idéale
  1. Portrait physique
  • Récurrence du terme « beauté », « belle » (l.3)
  • Hyperboles,superlatifs : « parfaite », « grande »,  « éclat », « que l’on a jamais vu qu’à elle » (l.28)
  • Termes abstraits,vagues « éclat »,  « charme », « grâce »
  • Quelques termes plus précis «  cheveux blonds », « teint blanc » (l.27)
  1. Portrait moral
  • Maître-mot : « vertu » (4x)
  • Il est forgé par la mère :  « cultiver » (l.9) /  « esprit et beauté » -> pour plaire en public / elle ne lui cache rien : sincérité,vérité / elle la met en garde sur le comportement des hommes « une extrême défiance de soi-même » : d’être maître de soi-même (l.20) ,garder le contrôle / opposition entre vertu et amour,s’associent uniquement dans le mariage.
  • Il s’agit d’un programme éducatif idéal basé sur la confiance,la conivence entre la mère et la fille, basé sur la répétition « souvent »,imparfait des verbes, puis sur la franchise, elle montre les 2 facettes de l’amour. On peut y voir aussi une critique implicite de l’éducation traditionnelle qui n’est pas basée sur tout ça.
  1. Portrait social
  • « Une des grandes héritière de France » (l.4)
  • « Un des grand partis » (l.22)
  • -> superlatifs
  • Elle est extrêmement jeune,fait partie de l’aristocratie doit se faire marier (nubile).
  • Registre épidictique (de l’éloge). On a ici le portrait d’une honnête femme du XVIème et du XVIIème siècle. Mme de Chartres est idéalisée.
  1. L’art du portrait
  1. L’effet de surprise
  • «  Il parut alors une beauté à la cour » : conte de fée, apparition, article définis -> vague
  • Elle n’est pas nommée au début,elle le sera seulement ligne 27 : effet de suspend,retardement,attente.
  • Champ lexical de la vue « parut » ,  «  attira les yeux » , « voir » convergence des regards vers elle.
  • Champ lexical de l’admiration « elle donna de l’admiration » (l. 2) répétition de « surpris » l.26-27
  • Analepse qui retarde la description finale et la dénomination l.3 à l.25 : effet de surprise
  • Effet d’attente, de suspend avec ces procedés.
  1. La mise en abyme du portrait de la mère
  • « extraordinaire » (l.6)
  • Moderne,se consacre à l’éducation de sa fille : « des années sans revenir à la cour » (l.8)
  • Différente des autres mères « opinion opposée » (l.12) « la plupart des mères » (l.10)
  • Mère prévenante,soucieuse de la bonne éducation de sa fille,éducation déterminante pour la suite.
  1. Le narrateur
  • Omniscient,il sait tout des personnages
  • Il sait tout de son passé,de son éducation.
  • Le lecteur du fait de ses connaissances est conscient du choc qui va se produire quand Melle de Chartres va entrer dans le monde hypocrite de la cour ,elle qui est une brebis blanche.  

CONCLUSION :

Ainsi,ce portrait initial à la fois physique,moral et social l’héroine éponyme de Mme de La Fayette est intéressant à plusieurs titres :

  • Présentation de l’héroine,archétype de la jeune aristocrate du 16ème et 17ème siècle.
  • L’exposé de l’idéologie qui justifiera ses choix plus loin dans le roman, le décalage entre vertu et vie à la cour.

Elle réprésente l’héroine classique.

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