Le français : une langue forte de son histoire

Jadis l’apanage des gens riches et instruits, le français a su prendre sa place au fil des années et des siècles. Il s’est graduellement imposé comme langue maternelle au sein de plusieurs populations, malgré les périodes d’instabilité. Le français possède sans aucun doute les qualités requises pour s’afficher comme langue des affaires du futur, puisque sa fragilité et l’ouverture d’esprit de ceux qui le parlent lui confèrent une force tranquille.

La langue française est « une langue belle avec des mots superbes, qui porte son histoire à travers ses accents ». Et c’est justement son histoire, sa fragilité et sa beauté qui ont fait d’elle une langue si précieuse pour ceux qui la parlent. Souvent considérée comme inférieure à l’anglais dans le monde des affaires, ne serait-ce pas justement là un point qui pourrait la rendre plus forte? Parce que, tel que mentionné par Jean-Benoit Nadeau dans son article publié en 2015 dans Le Devoir, la meilleure langue pour faire des affaires devrait être celle du client. Une seule langue ne suffit donc pas pour assurer les échanges dans le domaine des affaires.

Le français a subi un certain nombre de défaites dans son évolution, et ceux qui le parlent le savent bien. Plusieurs francophones ne prennent pas le français pour acquis, et nombre d’entre eux parlent une langue seconde, connaissant l’importance d’échanger avec des gens d’ailleurs. L’ouverture d’esprit des francophones fait la force du français comme langue des affaires, car rester centré sur notre culture et être tout à fait convaincu que notre langue est celle qui dominera le domaine des affaires dans le futur n’est visiblement pas la bonne stratégie à adopter. Au-delà de la facilité de son apprentissage et du nombre de personnes qui la parlent, la langue du futur dans le monde et dans le domaine des affaires se doit d’être rassembleuse, favorisant ainsi les échanges entre les peuples de partout dans le monde.

En conclusion, la vulnérabilité de la langue française et l’ouverture d’esprit de ceux qui la parlent font d’elle une langue distincte, ce qui lui permettra peut-être de devenir la langue des affaires en 2050. Reste à voir si elle saura s’adapter à l’évolution de notre société comme elle a si bien su le faire dans son passé.

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