Le Bourgeois Gentilhomme, Molière

Analyse littéraire complète

Automne 2020

Le bourgeois gentilhomme

Sara gauthier

Grouope 30

 C’est à travers le courant classicisme que les sous-genres du théâtre, la tragédie et la comédie prirent de l’importance. La comédie-ballet, Le Bourgeois Gentilhomme, par Molière fut d’ailleurs une œuvre marquante de l’époque. Une œuvre qui illustre lors de l’acte 2 de la scène 4 une critique de la bourgeoisie. Cette critique est illustrée par l’ignorance de monsieur Jourdain face au monde noble, sa naïveté ainsi que sa sottise. Également la critique est représentée par sa volonté démesurée de bien paraitre ainsi par que son obsession pour la noblesse.

D’abord, la critique de la bourgeoisie est représentée par l’ignorance de monsieur Jourdain. En premier lieu la naïveté de monsieur Jourdain face au monde noble témoigne une critique assez évidente de la bourgeoisie. M. Jourdain est extrêmement naïf, pour preuve, il fait appel à un professeur de philosophie qui lui apprend à prononcer des voyelles. Le maitre philosophe lui apprend des choses qu’il sait déjà très simple mais développe un discours savant comme si cela était complexe afin que son élève le prenne pour un scientifique. Le bourgeois croit apprendre quelque chose de très scientifique, très difficile lorsqu'il déclare « Ah ! La belle chose de savoir quelque chose ! », alors que les lettres, sont un apprentissage très basique. Cette réplique révèle sa naïveté. Il considère qu'en faisant cet apprentissage, il apprend l'orthographe alors qu'il ne fait que répéter machinalement les sons prononcés par son professeur. Également la sottise de Monsieur Jourdain illustre une critique de la bourgeoisie. Le bourgeois est très inculte, il n’a aucune connaissance, Monsieur Jourdain est un bourgeois. Mais cela ne suffit pas : il veut être noble. Évidemment, malgré sa richesse matérielle, il est notoirement inculte et veut qu'on lui enseigne l'art d'être gentilhomme. Pour preuve, Monsieur Jourdain décide de prendre des cours de danse, de musique, d'escrime, de philosophie et de sciences qu'il estime indispensable de maîtriser pour égaler les aristocrates auxquels il voue une admiration sans borne. Entre autre, Monsieur Jourdain apprend à articuler et prononcer les voyelles et consonnes grâce au professeur de philosophie.

Ensuite, la critique de la bourgeoisie est représentée également par la volonté démesurée de monsieur Jourdain de vouloir bien-paraître. D’abord, son obsession à devenir un homme noble fait en sorte qu’il veut paraître à la hauteur pour charmer la marquise. M. Jourdain confond l’être et le paraître, l’essence et les apparences. Il n’a pas compris que la noblesse ne consiste pas dans un déguisement, mais dans l’élégance naturelle des gestes, de l’attitude et du propos : en un mot, c’est être un "honnête homme".    Le pauvre homme ne se rend pas compte qu'il se ridiculise de plus en plus auprès de cette société à laquelle il a envie de plaire. Il utilise des moyens démesurés qui selon lui l’aiderons à devenir plus noble mais qui sont en réalité ridicule, comme par exemple faire appel à un professeur de philosophie qui se moque de lui en lui apprenant des choses inutiles. De plus, la volonté de monsieur Jourdain à devenir savant ainsi que d’être bon dans plusieurs domaines démontre de manière démesuré sa volonté de bien paraitre. Pour preuve, l’homme fait tout ce qu’il peut pour s’enrichir mais il ne le fait pas toujours de la bonne façon comme par exemple en apprenant des choses qui ne lui servirons pas et en changeant sa manière de fonctionner. Il croit que son professeur lui apprend des sciences alors que c’est complétement idiot. Ce bourgeois est tellement obsédé à devenir noble qu’il n’utilise pas les bonnes manières pour y arriver. Il se donne de grands airs afin d’y parvenir.

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