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La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678

Commentaire d'oeuvre : La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 559 Mots (7 Pages)  •  405 Vues

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Commentaire

        Ce texte est un extrait du roman La Princesse de Clèves écrit par Madame de La Fayette en 1678, cette œuvre est l’un des premiers romans psychologique moderne du XVII. Il appartient aux mouvements littéraire du classicisme et de la préciosité, L'intrigue se déroule au sein de la Cour des Valois au XVIe siècle et mêle fiction et réalité puisqu'il met en scène des personnages réels tels que Madame de Clèves, la protagoniste. Cet ouvrage explore les thèmes de la morale. Cet extrait est l’excipit du roman, c’est donc la dernière page de l’histoire où la princesse se retire de la Cour pour faire une retraire religieuse afin de lutter contre une passion amoureuse qu’elle éprouve envers un autre homme que son mari. Nous allons nous demander en quoi cet excipit affirme les dangers de la passion amoureuse, pour cela nous allons voir dans un premier temps que l’héroïne est passive dans ses sentiments et essaye de les contrôler et dans un second temps que le duc de Nemours quand à lui agis et tente de retrouver la princesse et nous conclurons par ce qui en ressort.

        Nous pouvons voir dès la première ligne que l’héroïne ressent des sentiments fort envers le duc de Nemours grâce à une exagération « extrêmement troublée et surprise » à la ligne 1, cette phrase nous montre l’intensité des ses sentiments ainsi que le fait qu’elle ne s’attendais pas à ce que M. de Nemours la rejoigne jusque dans les Pyrénées. Tout au long du texte il n’y a aucune conversation directe entre la princesse et le duc, la seule interaction qu’elle a envers lui est pas le biais d’une dame qui explique au duc qu’elle ne veux point le voir ni lui parler, l’héroïne refuse ses sentiments envers le duc et préfère l’éviter ce qui montre qu’elle ressent bien de l’attirance envers lui. On peut voir tout au long du texte un champ lexical sur le thème de l’amour avec des mots comme « aimait » a la ligne 2, « sentiments » à la ligne 4 et 7, « désir » à la ligne 7, nous remarquons aussi que ce champ lexical est plus présent dans la première partie que dans la seconde, 4 mots contre seulement 2.

        L’éloignement de la princesse de la Cour montre qu’elle respecte les dernières volontés de sa mère qui lui avait vivement conseillé de se retirer de celle-ci, sa retraite religieuse montre qu’elle évite le plus possible le duc, ceci est souligné par « son devoir et son repos s’opposaient au penchant qu’elle avait pour lui », son devoir fait référence à son maris, le Prince de Clèves et son repos à sa retraire religieuse. Cependant la princesse voit cette attirance comme quelque chose de mauvais, elle considère qu’il représente un danger envers les sentiment qu’elle éprouve envers son maris et utilise des mots fort et péjoratif pour expliquer son éloignement comme « péril » à la ligne 3 et « détruire » à la ligne 3, nous comprenons donc que la princesse ne veux point le voir au risque de dévier les sentiments qu’elle a. L’intransigeance de la princesse est soulignée par la gradation « lui avait non seulement défendu » à la ligne 11 « mais même de lui rendre compte de leur conversation » à la ligne 12.

        Cette première partie nous montre que la princesse est effectivement passive au niveau de ses sentiments et qu’elle les rejette, elle s’éloigne justement de la Cour pour s’éloigner du Duc et refouler l’attirance qu’elle a envers lui, elle le voit comme quelque de mauvais qui pourrais détruire la vie qu’elle a actuellement, de plus elle est aussi passive au niveau de ses actions, elle ne décide pas par elle même, jusqu’à la fin c’est sa mère qui a décidé pour elle car c’est elle qui, dans ses derniers instants, lui a conseillé de se retirer. De plus le fait qu’elle envoie une autre personne qu’elle dire au Duc qu’elle ne veux pas le voir montre aussi qu’elle est passive car elle n’assume pas entièrement ses choix et ne va pas lui dire en face ce qu’elle pense de lui. Les deux dernières phrases du roman se concentrent sur la princesse qui fait preuve d’une vertu exemplaire faisant honneur à l’éducation que sa mère lui avait donnée étant plus jeune, on retrouve le champ lexical de l’église montrant que la princesse consacrera le reste de sa vie à dieu : « maison religieuse », « retraite », « saintes », « monastère », « austère », « vertu » de la ligne 19 à 21. La vertu de la princesse est fortement soulignée avec le comparatif et le superlatif de supériorité qui accompagnent les adjectifs « saintes » et « austère » : « dans les occupations les plus saintes que celles des couvents les plus austères » de la ligne 19 à 21. De plus la mort de l’héroïne est assez frappante à cause de l’accélération temporaire à la dernière phrase du roman « et sa vie qui fut assez courte ».

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