La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette
Dissertation : La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jayson Tondu • 26 Mars 2021 • Dissertation • 1 213 Mots (5 Pages) • 930 Vues
La Princesse de Clèves est un roman français écrit par Madame de La Fayette
en 1678. Il se déroule à la fin du règne de Henri II. Mademoiselle de Chartres,
après avoir épousé le Prince de Clèves, tombe amoureuse du Duc de
Nemours mais résiste à sa passion jusqu’à la mort de son mari puis la sienne
pas longtemps après. Mademoiselle de Chartres, une jeune femme
d’exception, a été élevée dans le culte de la vertu et de la sincérité, c’est une
honnête femme.
Son entrée à la cour d’Henry II, un lieu dominé par les apparences, les
intrigues amoureuses, la beauté et les mensonges, constitue une mise à
l’épreuve notamment avec un double-jeu.
Ainsi, retrouvons-nous la représentation des apparences dans le roman
La Princesse de Clèves ?
La représentation des apparances commence tout d’abord avec une illusion
dans la cour, ce qui va entraîner une construction de mensonges. Ainsi, ces
apparances sont corrumpues par une sincérité lors de la rencontre entre la
Princesse de Clèves et le Prince de Clèves puis dans l’aveu de la Princesse de
Clèves.
Page 1 sur 5
I ) L’importance des apparences
1. Les illusions à la cour
Dès les premières phrases du roman, l'attention de la cour est attirée. Nous
savons qu'il y aura un jeu de regard, car rien n'est vrai dans la cour puisqu’il
suffit d'obéir au roi. La scène de bal est un topos littéraire puisqu’on la
retrouve dans beaucoup d’histoires romantiques. Elle a eu lieu à l'occasion
des fiançailles de la fille du roi «jour des fiançailles», c'était donc un
événement social, et toute la cour était présente. Nous pouvons voir dans les
éloges que Monsieur de Nemours a remporté la deuxième place et qu’il est
important de maintenir une bonne figure dans la société. Plusieurs éléments
mettent en évidence le souci du protagoniste dans la tenue. Ces apparitions
permettent également de dessiner des portraits physiques de personnages
mettant en valeurs leurs caractéristiques extraordinaires.
Les performances sur cette scène comprennent à la fois des performances
individuelles (Madame de Clèves / Monsieur de Nemours) et des
performances publiques (bals en présence de la cour du Roi), et le jeu de
regard marque les sentiments des personnages. En effet, il s'agissait d'une
rencontre romantique, car la cour a été témoin de l'histoire d'amour entre
l'héroïne et un homme qui n'était pas son mari. Nous pouvons voir que le
coup de foudre est réciproque. Immédiatement, le public a clairement vu
que ces deux personnages formaient un couple très assorti. La relation entre
les deux personnages est purement physique. Ils ne se sont jamais parlé,
mais sont attirés par l'apparence de l'autre et se mettent à danser.
Ils n'échangeront aucun mot direct. À la fin de l'extrait, Monsieur de
Nemours était toujours affecté par la rencontre. La beauté de ce dernier
éclipse tous ses concurrents. La rencontre entre Madame de Clèves et le Duc
Page 2 sur 5
de Nemours est sans aucun doute un sujet romantique, mais
l'environnement qui l'entoure en fait une scène clé dans la suite du roman.
En effet, cette rencontre semble être programmée, indiquant que le sort des
personnages ne dépend pas d'eux et qu'ils ne pourront pas y échapper.
2. La construction du mensonge
Madame de Clèves n'a pas voulu montrer qu'elle n'avait jamais vu Monsieur
de Nemours («un homme qu’elle crut d’abord ne pouvoir être que Monsieur
de Nemours»), et a même nié le déni de sa part lorsque la dauphine s'est
adréssé à elle : « Je vous assure, madame […], que je ne devine pas si bien
que vous pensez. ». Parce qu'elle s'inquiétait des interprétations possibles.
De plus, avant de mourir, Madame de Chartres se rend compte de
l’inclination de sa fille envers Monsieur de Nemours. Elle n’attend pas de
réponse de sa fille puisqu’elle pense déjà connaître la vérité.
Monsieur de Clèves suppose que Madame de Clèves est infidèle, une
dissimulation est donc présente.
II
...