Je vis, je meurs, Louise Labé
Commentaire de texte : Je vis, je meurs, Louise Labé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bilel Rouabah • 16 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 281 Mots (2 Pages) • 1 099 Vues
Analyse linéaire Lire le texte suivant et faites des remarques d’analyse, à interpréter, notamment repérez les figures d'opposition et demandez-vous pourquoi elles sont nombreuses.
Remarques d’analyse
- On peut parler de trois thèmes principaux dans ce poème, qui sont :
- Le thème de l'amour
- Les désordres amoureux
- Le pouvoir de l'amour
- 2 premier quatrains, ramassés 2 rimes embrassés, exposent les symptômes d’un mal inquiétant qui met en péril sa santé "je vis, je meurs".
Etats contradictoires et simultanés. On peut s’interroger sur la nature du mal. Réponse au tercet (vers 9) : c’est l’amour. L’amour est mise en valeur par une majuscule. Et puis, L’amour fait l’unité du poème, pourtant basé sur des oppositions.
- On passe beaucoup des sensations au sentiment comme par exemple :
- Le toucher (molle / dure)
- Les éléments (terre, feu, eau)
- L’amour engage l’être tout entier mais dans ce sonnet, les sensations sont d’abord physiques : corps soumis aux éléments s’ajoutant aux perceptions des sens.
Tout se passe comme si la conscience des sentiments était en retard sur les perceptions, ce qui souligne l’aspect involontaire de l’amour qui suscite le désordre
Tout au long du sonnet, le sentiment amoureux s’exprime dans une durabilité qui oppose des antithèses (émotions libres, la douleur, puis la joie).
- On va maintenant parler du pouvoir de l’amour. L’amour n’est pas maitrisable
Il est d’abord une expérience des limites ("grand", "extrême")
Il se joue de la durée de la joie qu’il inspire. Son irruption dans l’âme est surprenante.
L’amour est donc le maître du jeu, et son pouvoir est renforcé par la personnification opérée dans les tercets.
Cet amour tout puissant entraîne la fuite du sujet
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