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Partie : II : Commentaire Composé

Eugène de Ionesco est un écrivain et dramaturge français d’origine roumaine appartenant au mouvement du théâtre de l’absurde. Ce dernier se fait connaitre du public à travers ses pièces tel que la Cantatrice chauve ou encore Rhinocéros. « Le roi se meurt », écrite est publiée en 1962 cette dernière est écrite en quelques jours par Ionesco, au sortir d’une grave maladie, Ionesco, alors qu’il vient de se sentir touché par l’aile de la mort. Le Roi se meurt raconte la lente dégradation d'un homme, le roi Bérenger; et son chemin vers la mort. Dans la première partie de la pièce, trop fatigué, il ne peut même plus monter sur son trône et hésite entre la révolte et le désespoir. L’extrait que nous allons étudier est lorsque le médecin et la reine marguerite annoncent au roi Bérenger qu’il va mourir dans une heure et demie. Nous étudierons tout d’abord comment l’annonce de la mort prochaine du roi se déroule-t-elle, ensuite nous verrons comment le rapport au pouvoir a lieu.

Quand la scène commence l’annonce est déjà faite par le médecin et la reine marguerite, cette dernière semble prendre sa revanche sur le roi qui a affaiblit son pouvoir en prenant une autre épouse. Au début de la scène elle reste muette dans l’attente de ce qui va arriver. Le roi quant à lui refuse catégoriquement cette vérité tragique : « Il refuse de les croire » l : 2 didascalie paratexte, et cherche à démentir à son entourage, notamment au médecin et à la reine Marguerite lorsqu’il dit : « Nous verrons bien si je n’ai plus de pouvoir. ». Sa seconde épouse Marie veut l’aider, mais ce dernier refuse : « Non, non, tout seul…puisque je peux tout seul. » et cherche à montrer une force qui est déjà en train de s’évanouir «  il tombe » didascalie l : 8 d’ailleurs en essayant de se relever il tombe et perd les accessoires du règne à savoir « la couronne » et «  le sceptre ». La reine marguerite ne participe pas au sauvetage de son époux et considère tous les efforts du reste de l’entourage comme une comédie. D’ailleurs le début de la scène se donne à voir comme un passage comique où un grand roi est assimilé à un guignol « Cette scène doit être jouée en guignol tragique » qui tombe, glisse et essaie de se relever tout seul sans l’aide de personne. De plus les répétitions « Vive le roi, le roi se meurt ; Vive le roi, le roi est mort » et les accumulations «Non, non, tout seul…puisque je peux tout seul; je me relève tout seul » sont là pour donner à cette scène tragique un reflet comédie. A cette annonce de la mort imminente du roi les personnes présentes sur scène représentant une partie de la cour réagissent différemment. Ainsi deux clans se créent, un premier composé de ceux qui veulent que le roi reste au pouvoir, on remarque cela par l’expression « Vive le roi » qui est répété 10 fois à la suite de l’annonce. Les efforts de la seconde épouse marie la mettent dans le clan des alliées. Le 2e clan est celui de la 1ere épouse qui malgré qu’elle soit reine n’a plus la même place auprès du roi. Avec le médecin elle semble accepter cette vérité et se prépare à l’après-règne du roi , cette dernière cherche à reléguer marie a un second rôle et demande au médecin de la faire taire et de lui interdire de parler sans permission : « Marguerite au médecin , montrant marie- […] Elle ne doit plus parler sans notre permission » en ce qui concerne le médecin il semble prendre un pouvoir qu’il n’avait pas auparavant , ce denier ce dresse en conseiller politique et présente au roi un tableau pessimiste de la situation actuelle du royaume « LE MÉDECIN, au Roi. […] bien il y a trois jours, votre empire était florissant. En trois jours, vous avez perdu les guerres que vous aviez gagnées. […] depuis que les récoltes ont pourri et que le désert a envahi notre continent, la végétation est allée reverdir les pays voisins […] Les fusées que vous voulez envoyer ne partent plus. depuis la maladie du roi. Il semble oublier sa première mission qui est celle de s’occuper de la santé du roi pour aller appuyer le statut de  

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