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Exemple de devoir type bac

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Par   •  13 Mars 2019  •  Étude de cas  •  2 003 Mots (9 Pages)  •  762 Vues

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doc A : Phèdre (Racine) (V,6) (1677)

doc B : Ruy Blas (Victor Hugo) (V,4) (1828)

doc C : Le roi se meurt (Eugène Ionesco) (1962)

doc D : Le Tigre bleu de l’Euphrate (Laurent Gaudé) (2002)

I Question de corpus (4 points)

Chacun des auteurs du corpus a choisi d’évoquer la mort sur scène. Comparez les choix adoptés dans ces quatre extraits.

Introduction

Dans chacun de ces textes les dramaturges ont choisi de parler de la mort de diverses façons, mais chacun des dramaturges a choisi de lui donner une forme dramatique et émotionnelle, cependant on peut observer que ces quarte scènes sont différentes selon leur époque. Phèdre de racine nous décrit la mort d’Hippolyte opposé à Ruy Blas de Victor Hugo qui nous montre la mort lente de ce valet, qui est lui-même opposer à Le roi se meurt d’Eugène Ionesco qui nous montre l’agonie et la peur du roi qui est lui-même opposer à notre dernier texte Le tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé qui nous démontre Alexandre le grand apaisait mais toute en ayant des regrets.Comment chacun des auteurs de ces corpus choisisse-t-il d’évoquer la mort selon leur époque allant du théâtre classique, passant par le romantisme, suivi du théâtre de l’absurde pour finir sur un théâtre moderne du XXIe siècle ?

Une mort décrite ou vue ?

Parmi ces quatre textes Phèdre de Racine est la seule pièce où l’on n’assiste pas à la mort du personnage, d’Hippolyte , elle est décrite par Thèramène son ancien professeur qui a assisté à la scène. Cette scène funeste n’est pas vue afin de respecter la règle de bienséance du théâtre classique qui interdit les scènes de mort et les scènes sanglantes. Cela n’empêche pas Jean Racine de susciter l’émotion et la compassion de son public à travers cette description très détaillée « leur maître se consume »(ligne 11), « tout son corps n’est bientôt qu’une plaie » (ligne 24), « de son généreux sang la trace nous conduit : les rocher en son teint ; les ronces dégoûtantes portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes » (lignes 30 à 33). Toutes ces descriptions nous permettent a nous spectateur d’imaginer la scène et d’être prise d’une grande émotion et pitié pour ce jeune homme défunt.

Dans les trois autres textes nous voyons le personnage mourir ou sur le point de mourir. Victor Hugo choisit de faire mourir Ruy Blas dans les bras de sa dulcinée, la reine, à qui il a causé du tort sous les yeux des spectateurs qui ne peuvent s’empêcher d’être émus suite aux doléances de ce personnage, « Permettez, ô mon Dieu ! Justice souveraine ! Que ce pauvre laquait Bénisse cette reine, car elle a consolé mon cœur crucifié, Vivant, par son amour, mourant, par sa pitié ». Victor Hugo, nous offre ici le parfait exemple du drame romantique.

Dans le texte d’Eugène Ionesco, le Roi Béranger vient d’apprendre qu’il va mourir, Il est dans tous ses états, ce qui pourrait créé un effet comique de la scène mais elle évoque plus subtilement la compassion fasse à la panique du roi qui ne peut se faire à cette idée et qui veut en informer son peuple en vain, cette scène qui aurait pu être comique est finalement tragique car le personnage fait face à la mort, cette scène nous présente parfaite la fausse logique du théâtre absurde. «Mourir dignement ? (À la fenêtre.) Au secours ! Votre Roi va mourir ».

Dans notre dernier texte Le tigre bleu de l’Euphrate, Laurent Gaudé, nous assistons à l’une des dernières scènes de cette pièce, Alexandre la grand attend la mort seul, digne, confient tout en se rappelant de ses nombreuses aventures, cette scène nous fait prendre conscience à nous spectateur, de la lucidité de ce personnage tout en nous touchant, Laurent Gaudé a travers cette scène nous donne une leçon de vie et nous explique a travers ce personnage de ne jamais abandonner nos rêves car nous ne pourrions peut-être plus jamais les réaliser, « Je suis celui qui n’a pas osé suivre jusqu’au bout le tigre bleu de l’Euphrate. J’ai failli Je l’ai laissé disparaître au loin et depuis je n’ai fait qu’agoniser » (lige 12 à16).

Mourir seul ou accompagner ?

Le texte de Victor Hugo, met en scène un dialogue émouvant entre son personnage Ruy blas sur le point de mourir et son être aimé, la reine, ce dialogue aussi triste qu’étrange suscite chez le spectateur un autre point de vue sur la mort, il se rend compte que la mort aussi bouleversante sois-t-elle peut permettre une réconciliation inattendue et dévoiler au grand jour la vérité, «  Ruy blas, je vous pardonne ! » , « Du poison ! Dieu ! c’est moi qui l’ai tué ! Je t’aime ! Si j’avais pardonné ?… ». Malgré que ce personnages, sur le point de mourir, est heureux de s’être fait pardonner et meurt en paix.

Chez Ionesco le roi est également accompagné quand il apprend son état, cependant ça ne le rassure pas et il ne fait aucune confession à ses proches, il pense uniquement aux malheurs qui lui tombent dessus, malgré les paroles bienveillantes de ses proches, il n’accepte pas ce fait, Ionesco nous montre ici à quel point sa peut être dur pour quelqu’un qui a toujours tout contrôlé, comme le roi, a quelle point sa peut être dur de n’avoir aucun pouvoir. «  le devoir de votre majesté est de mourir dignement. », « mourir dignement ? ( À la fenêtre). Au secours !Votre roi va mourir. ».

Toute au contraire Racine et Gaudé ont choisi de faire mourir leur personnage seul.

Chez racine le personnage n’a d’Hippolyte n'a pas eu le choix d’être seul ou accompagner, il est mort soudainement lors d’une attaque ou il a été brave, cependant il n’a pas eux temps de se séparer dignement de ses proches, il n’a pas eu l’occasion de faire ses doléances, il est mort seul, dans la douleur, mais meurt avec bravoure ce qui suscite une chez les spectateurs une grande émotion dramatique. Chez Gaudé c’est le personnage, Alexandre le grand qui choisit de mourir seul, ce choix curieux suscite chez les spectateurs l’étonnement, il nous

laisse penser qu’il a honte

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