Dans les textes de Cartier et de Lahontan, le « sauvage » est-il présenté de la même façon ?
Dissertation : Dans les textes de Cartier et de Lahontan, le « sauvage » est-il présenté de la même façon ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sylvie Marcotte • 24 Mars 2021 • Dissertation • 970 Mots (4 Pages) • 1 062 Vues
Point de vue : Non, on remarque que la relation entre le « sauvage » et le Français a évoluée, si l’on compare l’extrait de Cartier publié en 1534 et celui du baron de Lahontan publié en 1703.
À première vue, le Français se croit supérieur au « sauvage » dans les deux extraits, car il a plus de bien que lui et il ridiculise son mode de vie.
Sous-argument 1.1
Sous-argument 1.2
Dans l’extrait de Voyages en Nouvelle-France, on constate déjà la supériorité du Français qui dénature le « sauvage ».
Dans l’extrait de Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, le Français dénigre de façon arrogante le mode de vie du « sauvage ».
Illustration 1.1
Illustration 1.2
Extrait : « Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col (l 23-24) ».
Dans cette énumération suivie d’une répétition d’un groupe de mots : « Pourrais-je vivre de bouillons, de pain, de blé d’Inde, de rôti et bouilli sans poivre ni sel ? Pourrais-je me colorer le visage de vingt sortes de couleurs comme un fou ? (l 9-10) ».
Explication 1.1
Explication 1.2
Cartier démontre son intérêt à coloniser le sauvage, en lui offrant des cadeaux de peu d’intérêt. Il le ridiculise en foire d’attraction. Ce qui démontre sa supériorité.
Lahontan utilise l’interrogation de façon ironique pour démontrer l’absurdité de vivre comme un « sauvage.
Argument principal 2
Malgré que le Français se croit meilleur sur tous les aspects à l’amérindien, on remarque que le « sauvage » a appris à s’exprimer au cours des années à travers les dialogues du baron de Lahontan.
Sous-argument 2.1
Sous-argument 2.2
Dans l’extrait de Cartier de 1534, le « sauvage » ne s’exprime pas.
Dans l’extrait du baron de Lahontan de 1703, le « sauvage » exprime sa pensée et argumente avec le Français.
Illustration 2.1
Illustration 2.2
Extrait : « (…) et il nous fit une grande harangue, nous montrant ladite croix, et faisant le signe de la croix avec deux doigts ; et puis il nous montrait la terre, tout à l’entour de nous, comme s’il eût voulu dire, que toute la terre était à lui, que nous ne devions pas planter ladite croix sans sa permission (l 13-14-15) ».
Extrait contenant des énumérations: « N’as-tu pas la même contrainte quand les Jésuites et les gens qui sont au-dessus de toi disent des extravagances ? Pourquoi ne vivrais-tu pas de bouillons, de toutes sortes de bonnes viandes ? Les perdrix, poulets d’Inde, lièvres, canards, chevreuils ne sont-ils pas bons, rôtis et bouillis ? (l 19-20-21-22) ».
Explication 2.1
Explication 2.2
Le discours du « sauvage » est qualifié de long et ennuyeux avec l’utilisation du mot « harangue » et amplifié avec
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