Correspondances, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)
Commentaire de texte : Correspondances, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lilya Mhi • 14 Juin 2016 • Commentaire de texte • 701 Mots (3 Pages) • 1 913 Vues
Charles Baudelaire « Correspondances » (1857)
INTRODUCTION
Ce texte extrait du recueil Les fleurs du Mal, publié en 1857 et écrit par Charles Baudelaire
- poète français né à Paris en 1821
- enfance difficile suite au remariage de sa mère avec le général Aupick
- Les fleurs du Mal, condamné pour outrage aux bonnes mœurs
- admirateur de Richard Wagner(compositeur, théâtre etc) et Edgar Allan Poe
- meurt hémiplégique à Paris en 1867
- Il est considéré comme le précurseur du symbolisme
C'est d'ailleurs pour exprimer le désir d'élévation vers le monde spirituel = créer une poésie symboliste. Le symbolisme part du principe que chaque chose matérielle sur terre est le symbole, la correspondance d'une chose spirituelle.
Ce sonnet (2quatrains/2tercets) ajoute à cette relation verticale : entre monde matériel et monde spirituel ___ une 2nde relation : horizontale > synesthésies. Chaque sens est capable d'en évoquer un autre.
En cela, en quoi ce sonnet illustre-t-il un Baudelaire moderne, précurseur du symbolisme ?
I- La conception de la nature donnée par ce poème
a) les correspondances verticales : le monde matériel est relié au monde spirituel
b) correspondances horizontales : la théorie des synesthésies
c) le parfum : croisement entre l'horizontal et le vertical
II- Un poète déchiffreur
a) un poète traducteur
b) une poésie symboliste
c) l'art du poète est finalement supérieur à la nature
I- La conception de la nature donnée par ce poème
a) les correspondances verticales : le monde matériel est relié au monde spirituel
- lecteur entre dans ce sonnet comme 1voyageur dans un temple > v.1
L'homme est ainsi en communion avec le divin.
-temple vivant et tente de communiquer avec le divin > v. 1, 2
La nature émet des sons auxquels l'homme reste sourd
- nature sollicite la vue > v .3
Ce que l'être humain voit n'est qu'une incarnation matérielle du monde spirituel. Mais l'homme reste aveugle à ces symboles car il ne les voit pas. C'est les symboles qui observent l'homme et non l'inverse.
Tandis que le le monde visible est relié à l'invisible de manière verticale, tous les éléments du monde visible sont reliés entre eux de manière horizontale : ils se correspondent (définit par le mystique suédois Swedenborg
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