Corpus sur les inégalités hommes/femmes
Dissertation : Corpus sur les inégalités hommes/femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amlpb • 4 Janvier 2017 • Dissertation • 682 Mots (3 Pages) • 4 342 Vues
WEHBE Anne-Marie Français : Corpus 1ES2
Ce corpus est constitué de trois textes portant sur les inégalités entre hommes et femmes afin de les dénoncer. Le premier texte est un extrait de Discours sur le bonheur de Madame de Châtelet : dans cet essai, défendre la cause féminine en est l'un des buts principaux. Connue pour avoir été l'amente de Voltaire pendant quinze ans mais aussi pour sa sagesse, c'est une femme des Lumières qui s'exprime, tout comme Voltaire lui-même (tous deux d'importants philosophes du siècle des Lumières) dans un pamphlet : « Femme soyez souises à vos maris ».
A trarvers la maréchale de Grancey dans ce texte satirique et polémique, il met en évidence la société patriarcale du XVIIIème siècle et la dénonce. Le troisième texte quant à lui, La descente extrait de : Les Misérables appartient au réalisme.
Victor Hugo, auteur engagé et homme de lettres, décrit à travers le personnage de Fantine, les conditions sociales des femmes et les inégalités.
Il sagira ici d'étudier comment ces auteurs dénoncent la condition de la femme.
Nous pouvons d'ores et déjà faire la distinction de la forme argumentative des trois textes : tandis que les textes B et C cherchent plutôt à persuader le lecteur, le texte A se sert de la conviction.
Afin d'argumenter son accusation, les textes B et C, tous deux fictionnels, essaient d'atteindre le lecteur grâce aux émotions : dimension humoristique dans l'oeuvre de Voltaire « je lui aurais fait voir du pays » (comique de caractère car un langage familier pour une aristocrate) ou au contraire avec le fait de susciter la peine et l'indignation chez le lecteur dans La descente (mode de vie difficil pour Fantine, souffrance morale et physique, champs lexical de la misère : «galetas» «loque» «chaise dépaillée»...).
En revanche, le texte A présente une argumentation dite raisonnée car organisée selon une certaine logique. Madame de Châtelet affirme que pour être heureux, le facteur éducatif est le plus sûr, hors il est refusé aux femmes. Son raisonnement par analogie et son récit didactique est formé de présent de vérité générale «Il est certain» etc puis est finalisé par une citation de Ciréron (référence historique irréfutable d'où la conviction).
Nous pouvons également relever les forts caractères de la philosophe des Lumières et de la maréchale (bien que l'une soit fictive) : dans le texte A, elle utilise une périphrase «la moitié du monde» pour désigner les femmes et insister sur le peu de considération qu'elles ont afin de susciter l'indignation. Quant au texte B, la maréchale du Grancey affirme son point de vue grâce à son franc-parlé (points d'exclamations, questions rhétoriques «Sommes-nous donc des esclaves?», vocabulaire audacieux «N'est ce pas assez...»). Dans la même optique que la présence d'un fort caractère, nous pouvons relever dans le texte C le courage de Fantine en se déshumanisant pour sauver sa fille.
...