Analyse sociologique STM
Étude de cas : Analyse sociologique STM. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gabrielle Lamarre • 19 Novembre 2021 • Étude de cas • 4 926 Mots (20 Pages) • 370 Vues
Table des matières
Introduction 3
Contexte 4
Développement 6
Stratégie de la STM 6
Relations entre les acteurs 10
Les enjeux 12
Conclusion 15
Annexe 16
Bibliographie 19
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Introduction
Le monde vit actuellement dans l’ère de la globalisation et de la nouvelle économie du savoir, ce qui entraîne les grandes villes occidentales telles que Montréal à constamment faire face à de nouveaux défis qui doivent inclure la créativité au sein du développement économique. Parmi ces défis se trouve le développement durable qui est au cœur des enjeux d’aujourd’hui : « Partout dans le monde, nous assistons à l’émergence de villes nouvelles, pensées en fonction de la proximité et organisées autour du transport en commun ».[1] Ainsi, sachant l’importance du développement durable pour les villes modernes, la Société des transports de Montréal (STM) s’est fixé comme objectif de créer, en Amérique du Nord, le meilleur réseau de transport collectif et d’être un modèle d’entreprise qui concilie le développement durable au développement économique.[2] C’est ce qui nous amène à nous demander quelles stratégies utilise la STM en réponse aux préoccupations environnementales actuelles. Le présent texte répondra à cette question en présentant d’abord le contexte suivi de l’analyse des stratégies.
Contexte
Le système terrestre est de plus en plus touché par de nombreux problèmes environnementaux engendrés majoritairement par l’activité humaine.[3] Celle-ci se caractérise par le prélèvement de ressources, le transport, l’urbanisation et plusieurs autres phénomènes.[4] Selon le rapport « Géo 5 » publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les changements qui subviennent actuellement sur notre planète sont « sans précédent pour l’histoire de l’humanité ».[5] De plus, ce même rapport souligne qu’il y a certains seuils environnementaux critiques, à tous les niveaux planétaires, qui sont presque atteints ou même dépassés.[6] Il est donc important de réaliser l’ampleur des dégâts sur la planète et placer ceux-ci au centre des préoccupations actuelles.[7] Par ailleurs, le secteur des transports est principalement responsable de plusieurs polluants atmosphériques comme les gaz à effet de serre (GES) qui sont en grande partie responsables des changements climatiques ainsi que la détérioration de l’air.[8] En effet, en 2015, le secteur des transports a produit 41,7% des émissions de CO2 dont 78,8% des émissions de ce secteur appartiennent au transport routier.[9] Il est donc primordial d’intervenir au niveau de ce secteur pour lutter contre les problèmes d’environnement. Même si ce sont les voitures qui sont le plus en cause, les transports collectifs ont une certaine part de responsabilité.
Une des principales solutions à ces problèmes est de contribuer au développement durable. Cette stratégie consiste en « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »[10] Ensuite, la Loi sur le développement durable, adoptée en 2006 au Québec ajoute à la définition que « le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. »[11] En intervenant au niveau environnemental, social et économique, le développement durable a pour principaux objectifs de préserver l’environnement, assurer l’équité sociale ainsi qu’économique.[12]
Dans la problématique des problèmes environnementaux, le transport collectif représente en soi une alternative écologique à la voiture.[13] En effet, plus il y aura d’usagers qui prendront l’autobus ou le métro, moins il y aura de GES émis dans l’air par l’utilisation de voitures.[14] Par contre, pour ce qui est de la société de transports de Montréal (STM), l’entreprise publique intervient de plusieurs façons au niveau environnemental, principalement en contribuant officiellement au développement durable depuis mai 2010.[15] En effet, la STM contribue au développement durable par l’entremise d’une politique corporative, de plans de développement durable, d’obligations vertes émises par le gouvernement, d’approvisionnement responsable, etc.[16]
Développement
Stratégie de la STM
Plusieurs stratégies visant à réduire l’empreinte écologique, à s’approvisionner de façon durable ou limiter les émissions atmosphériques sont au cœur des préoccupations de la Société des transports de Montréal.[17] Tout d’abord, simplement en incitant les usagers à prendre l’autobus ou le métro, la STM devient écologie puisqu’elle épargne l’atmosphère de polluants produits par leurs voitures.[18] Lorsqu’un individu utilise l’autobus, il y a de 6 à 18 fois moins de polluants produits dans l’air que si celui-ci avait utilisé son véhicule.[19] De ce fait, les autobus appartenant à la STM émettent moins de 2% des polluants atmosphériques tandis que les voitures en sont responsables de la moitié.[20] De plus, le métro utilise l’hydroélectricité depuis sa création en 1966.[21] Ce fonctionnement représente, pour la STM, une innovation qui favorise le développement économique de la ville de Montréal puisque l’utilisation de l’électricité est « le choix le plus évident et le plus durable ce qui lui confère énormément de gain d’efficacité en matière environnementale»[22].
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