Analyse sociologique du film Billy Eliott

Billy Elliott est un jeune garçon qui vit dans une petite maison avec son père, sa grand-mère et son plus grand frère. Sa grand-mère est sénile, son père est sont frères font parti du mouvement gréviste des mineurs qui a touché l’Angleterre de 1984 à 1985, ils ne perçoivent donc pas de salaires et sont très limités au niveau de leurs ressources. La mère de Billy est décédée, il doit donc s’occuper de lui-même et de sa grand-mère étant donné que les autres membres de sa famille font grève tous les jours.

En sociologie, le genre est le sexe d’une personne, il est soit féminin soit masculin. Un stéréotype est une idée préconçue et établie selon laquelle un groupe, une catégorie sociale, une ethnie, un genre, etc… se comporte forcément de la même manière.

Les sports du film où les stéréotypes liés au genre sont importants sont la boxe et la danse ( le ballet plus spécifiquement). Effectivement, la boxe est considéré comme un sport très masculin, le coach de Billy dira même dans l’une de ses répliques que ce n’est pas un sport de “gonzesse”, donc pas un sport qu’une femme peut pratiquer. Je pense que cela est liée à l’idée selon laquelle une femme se doit d’être délicate, elle ne peut donc se battre sur un ring. A l’inverse la danse lui est plus adaptée. Ce sport est considéré comme très féminin, le père et le frère de Billy pensent au début que le hommes qui pratiquent ce sport sont des “tapettes”, une insulte familièrement utilisée pour désigner un homosexuel. Mon avis est que ce stéréotype s’est établi en partie à cause des tenues et costumes des danseurs et danseuses : les vêtements qui se portent près du corps, les tutus des danseuses, les costumes extravagants ainsi que les accessoires et les paillettes portés lors des prestations. Ces attirails sont de manière générale associés à une mode féminine. De plus, le ballet requiert de la grâce et il y a longtemps, (quand même encore aujourd’hui, mais moins), pour être un homme il faut être viril, et la virilité est associé à la robustesse d’un homme. Or ces préjugés sont erronés car pour moi, même si les deux sports ont l’air totalement différents l’un de l’autre, ils ont en réalité beaucoup de points communs. Ils requièrent tout les deux beaucoup de souplesse, de rapidité, de force, de justesse, d’acharnement et de rigueur. Effectivement, ces sports sont tout les deux très éprouvants physiquement et il faut des muscles entraînés pour pouvoir les pratiquer. D’ailleurs Billie cite l’exemple de Wayne Sleep à son père pour lui prouver que même le danseurs peuvent avoir un corps d’athlète. Wayne Sleep était un grand danseur de ballet qui côtoyait la famille royale et il est une fortune de Grande Bretagne. C’est donc un exemple de réussite.

Aujourd’hui on voit beaucoup plus de diversité de genre dans les deux sports.

Le père de Billie souhaite initier son fils à la boxe car il était lui même boxeur plus jeune, et son père avant lui. D’ailleurs il cèdera à Bill ses gants de boxe, qui se transmettent de père de en fils. La boxe est donc est donc pour lui une affaire de famille. De plus il est convaincu que c’est un “sport d’homme” et veut donc faire de son fils, un homme qui s’apparente au cliché véhiculé pour les boxeurs. Les normes qu’il veut inculquer à son

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