Analyse sociologique
Fiche : Analyse sociologique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ben Yann • 2 Août 2020 • Fiche • 924 Mots (4 Pages) • 510 Vues
Dans cette fiche de lecture, nous avons étudié l’article de Pierre François, Claire Lemercier et Thomas Reverdy s’intitulant « L’entreprise et ses actionnaires » paru dans la revue Française de sociologie en 2015, volume 56, page 501 à 524.
Cet article est une revue de littérature à destination des grandes entreprises puisque le thème aborder est la relation entre l’entreprise et des actionnaires multiples, notamment la notion de gouvernance actionnariale.
Les auteurs ont décidé de reprendre l’approche de M.Friedman sur l’entreprise. Pour ce théoricien, l’entreprise est seulement faite pour créer du profit et de rémunéré ces actionnaires. Le but de leur approche est de faire un état des lieux sur l’historique de cette logique. Dés le 19eme siècle la notion d’entreprise et actionnaire débute, notamment par la démocratisation du salariat. De plus en plus, les propriétaires des entreprises sont de simple apporteur de fond. Cette affirmation est notamment visible par une modification du droit des affaire dés le début du 20eme siècle avec une convergence entre la comptabilité et le droit. Ce qui donne des formes juridiques facilitant ces modèles d’entreprises avec actionnaires. C’est donc très vite que la question entre la confrontation entre actionnaire et managers arrive (dès les années 1930). En effet, le fait que des personnes détenant le savoir par rapport aux actionnaires entrainent des conflits entre les propriétaires et les dirigeants. C’est d’autant plus vrai que les entreprises deviennent de plus en plus grandes et donc les propriétaires voient leur pouvoir se diluer dans la masse des autres actionnaires. Là où les actionnaires ont perdu du pouvoir durant les années d’après-guerre, ils le retrouvent lors de la création des fonds de pension qui amène à la financiarisation des entreprises. Néanmoins, même si les dirigeants ont plus de pression des actionnaires, on voit tout de même que les questions de confrontation entre ces deux parties sont un éternel questionnement qui à bientôt un siècle.
Les mots clefs de l’articles s’articule essentiellement autour du lexique économique et managériale avec les termes : de profit, actionnaires, rémunérations, société juridique.
Le thème général exposer est la gouvernance au sens large, gouvernance fait référence aux relations entre la direction de l’entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires, et d’autres parties prenantes. Cet article expose l’évolution de la gouvernance qui est historiquement avant tout actionnariale, c’est-à-dire tourner vers les actionnaires pour la rémunération des dividendes. Celle-ci évolue vers la gouvernance partenariale avec la valorisation d’avantage les relations avec toutes les parties prenantes et la création de valeur sur le long terme.
Le sujet aborde aussi la notion de contre-pouvoir, en effet, les parties prenantes de l’entreprise ont des besoins différents au seins de celle-ci et vont donc avoir différentes manières d’appuyer leur demande, notamment via les syndicats pour les salariés.
La théorie de l’agence est un axe important de la réflexion, une situation d’agence est une situation dans laquelle un agent « principal ou mandant » délègue tout ou une partie de son pouvoir de décision à un autre agent mandataire. Dans une telle situation le mandataire est mieux informé que le mandant sur la mission confié, c’est donc une situation d’asymétrie d’information. Il y a relation d’agence dans une firme managériale dont le capital n’est pas détenu entièrement par un propriétaire unique. Dans la théorie de l’agence, les dirigeants sont des agents des actionnaires qui gèrent l’entreprise dans le sens de l’intérêt des actionnaires. Or les dirigeants et les actionnaires peuvent avoir des intérêts divergeant, cela peut entrainer des comportements opportunistes se manifestant de plusieurs façons :
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