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Analyse linéaire "Et la mer et l'amour" MARBEUF

Commentaire de texte : Analyse linéaire "Et la mer et l'amour" MARBEUF. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  896 Mots (4 Pages)  •  11 039 Vues

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TEXTE 3 : Et la mer et l’amour

Marbeuf

Introduction :

Pierre de Marbeuf est né en 1596 dans la Seine-Maritime. Il met en œuvre les thèmes de la nature, de la fragilité de la vie et de l'amour.

Le poème « Et la mer et l'amour » est paru en 1628. Il est extrait de Recueil des vers. C’est un sonnet baroque. Le poète développe le thème de l’amour malheureux en y associant le thème de l'eau.

Problématique :

1er quatrain :

Dans le 1er vers, le polysyndète met en valeur la métaphore entre la « mer » et l’ « amour ». La mer et l’amour partagent l’amertume. Les homophones « l’amer » et « la mer » sont une paronomase. La « mer » et l’ « amour » forment un mélange de sonorités. Au vers 2, l’idée du vers 1 est répétée, il y a un parallélisme de construction entre les 2 hémistiches et une anaphore « et la mer » ; « et l’amour ». La « mer » et l’amour » forment un polysyndète. Le pronom personnel universel « on » émet un présent de vérité général. Par la comparaison entre l’ « amour » et la « mer », nous pouvons remarquer que ces deux termes ont un point en commun : le risque de noyade. Au vers 4, le poète joue sur la polysémie des mots. La métaphore de « la mer », de « l’amour » et de l’ « orage » montre une image intéressante, en effet l’orage est une force naturel visible sur la mer mais invisible pour l’amour. Il y a une litote, une double négation « ne … point » et « sans ».

Dès le 1er vers, on distingue une perception négative, douloureuse de l’amour. Nous pouvons voir que les mots « mer » et « amour » sont beaucoup employés dans cette 1ere strophe.

2ème quatrain :

Le vers 5, est composé du champ lexical de la mer « eau » « rivage », les vers 5 et 6 sont reliés par un parallélisme de construction, les deux premiers hémistiches de chaque vers sont écrits afin de se protéger du péril, de plus ces dernières rimes ensemble « eaux » « maux ». Les termes « craint » « maux » « souffre » « aimer » font partis du champ lexical de la souffrance. L’utilisation de ce champ lexical inscrit le sonnet dans la tradition pétrarquiste de l’élégie. La forte unité du sonnet est marquée par la métaphore du feu, « enflammer ». L’emploi du subjonctif « demeure « , « se laisse » donne au sonnet la valeur de conseil, le poète prend une position de moraliste. Le mot « et » est un constat, il peut être remplacer par « ainsi », c’est un vers conclusif.

1er tercet :

Le 1er tercet débute par une périphrase, « la mère de l’amour ». Dans la mythologie grec, l’amour est Aphrodite ou Vénus chez les romains. Cette phrase fait donc référence à l’épisode de la naissance d’Aphrodite. La rime entre les vers 9 et 10, « eau » et « berceau » font aussi référence à la naissance d’Aphrodite. Ces références permettent de resserrer de manière encore plus étroite l’association entre l’amour et la mer. Le vers 10 comporte aussi une référence à la mythologie grecque, « le feu sort de l’amour, sa mère sort de

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