Analyse Médée Acte 1 scène 5
Analyse sectorielle : Analyse Médée Acte 1 scène 5. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JuvenLox • 16 Avril 2020 • Analyse sectorielle • 1 589 Mots (7 Pages) • 2 603 Vues
Analyse Médée Acte 1 scène 5
C : « Quoi ! vous seule, madame ? » ligne 321
P : Point d’exclamation et d’interrogation
I : La révolte de Médée avait à peine commencer que Nérine fut surpris avec le point d’exclamation et inquiète avec l’interrogation.
C : « Oui, tu vois en moi seule et le fer et la flamme, » ligne 322
P : Réponse brève, antithèse, « en moi »
I : Médée est très sûre d’elle, elle commence par répondre très brièvement puis elle parle à Nérine en disant savoir ce qu’elle pense, cela montre son incroyable estime de soi qui est comparé ensuite au fer et à la flamme.
C : « Et la terre, et la mer, et l’enfer, et les cieux, » ligne 323
P : Juxtaposition d’antithèses
I : Cette juxtaposition d’antithèse ne fait que d’accentuer la révolte et la volonté de Médée.
C : « Et le sceptre des rois, et le foudre des dieux. » ligne 324
P : Antithèse, métaphore
I : Ici encore l’antithèse ne fait qu’accroître la volonté de Médée, « le foudre des dieux » représente la foudre créée par Zeus et « le sceptre des rois » fait allusion à son père. Cela signifie qu’elle tient sa volonté, sa puissance de son père car il était roi et de sa tante ou bien d’Hélios qui sont tous les deux des divinités.
C : « Mais il faut craindre un roi fort de tant de sujet » ligne 327
P : Conjonction, verbe falloir.
I : Cette conjonction introduit une restriction, une objection, malgré l’ardeur et le courage de Médée le roi est tout puissant, le verbe falloir montre bien qu’il ne faut pas le sous-estimer.
C : « Mon père, qui l’était rompit-il mes projets ? » ligne 328
P : Question rhétorique
I : Médée pose une question rhétorique sa suivante, elle sous-entend par cela qu’elle a surpassé le stade de roi et que Créon ne l’inquiète pas du tout.
C : « Non ; mais il fut surpris, et Créon se défie » ligne 329
P : Réponse directe, conjonction, préposition
I : Le « Non » de Nérine répond à une question rhétorique, il a pour but de contraster avec le « Oui » de Médée à la ligne 322. « Mais » conjonction introduit une idée contraire, cette idée est renforcée avec le « et ». La construction de cette phrase est parfaitement opposé à la volonté de Médée.
C : « Las ! je n’ai que trop fui ; cette infidélité » ligne 331
P : Interjection, adverbe « trop » hyperbole, exclamation.
I : « Las » veut dire hélas qui est une interjection qui marque le regret, celui de Médée d’avoir trop fui l’infidélité de Jason. Ce sentiment de regret va la pousser à se venger, Médée se nourrit de ses sentiments pour exprimer sa colère et croître sa volonté.
C : « Si je n’eusse […], Si j’eusse […], Il n’eût point vu Créuse […] le flambeau. » Lignes 333-336
P : Anaphore, parallélisme de construction. Conditions et conséquences
I : Les conditions exprimées par Médée reflètent toute les situations dont elle regrette d’avoir réagit ainsi, cependant les conséquences sont difficiles à vivre pour elle. Elle s’imagine toutes ces situations mais au final elle ne peut plus rien faire, ce qui la rend encore plus en colère.
C : « Fuyez encor, de grâce. » ligne 337
P : Adverbe
I : Nérine est a bout, sa réplique montre bien qu’elle ne peut plus la retenir, elle ne sait plus quoi dire face à la volonté de Médée.
C : « Oui je fuirai, Nérine ; Mais avant, de Créon on verra la ruine. » ligne 338
P : Réponse par « Oui », Conjonction « Mais », Futur.
I : Le dernier « oui » de Médée est contrasté avec son « oui » au début (ligne 322), il y a la conjonction « mais » qui pose une condition, ici Médée envisage son plan avec les verbes aux futur, elle va bientôt agir.
C : « Sois seulement fidèle, et sans te mettre en peine, Laisse agir pleinement mon savoir et ma haine. » lignes 340, 341, 342
P : Impérative, personnification
I : Médée n’a pas écouté les propos de Nérine, maintenant Médée lui donne des instructions et rien ne pourra l’arrêter. Son savoir et sa haine sont devenus autonomes, Médée se laisse guider par sa rage.
C : « Madame… Elle me quitte au lieu de m’écouter, Ces violents transports la font précipiter » ligne 343,344
P : Point de suspension, métaphore
I : Nérine n’a finalement pas réussi à retenir Médée, elle ressent à son tour du désespoir. Les « violents transport » représente les événements passés qui ont déclenché la soif de vengeance de Médée.
C : « Apaiser sa fureur, c’est conserver ses jours. » ligne 348
P : Métaphore
I : Ici Nérine parle de Jason, en effet si Médée ne se calme pas, Jason risque de mourir dans les jours avenir, cela montre bien le danger que représente Médée quand elle est furieuse.
Acte 5 scène 2
1er mvt > v.1 à 8 > une vengeance qui n'est pas encore assouvie
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