Analyse Acte 5 scène 3: Le mariage de Figaro
Analyse sectorielle : Analyse Acte 5 scène 3: Le mariage de Figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gabdddddddddd • 20 Janvier 2019 • Analyse sectorielle • 759 Mots (4 Pages) • 1 783 Vues
Analyse : Le mariage de Figaro ; «Acte 5, scène3»
-didascalie : «Figaro,seul », indication du monologue à venir.
*Figaro se lève lorsqu'il évoque l'intrigue de la pièce et se rassied lorsqu'il évoque sa vie/son destin : «(Il s’assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée !»,(Il se lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, ce qui souligne l'alternance entre l'intrigue de la pièce et son propre récit.
-énumération : «J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie», ici Figaro nous présente une partie des métiers qu'il a exercé (d'une grande difficulté) avant de finir triste valet d'Almaviva.
*"On me dit que pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs." Dans cette phrase, l'énumération précédée de l'adverbe privatif "ni" dénombre les différentes limites de la liberté d'expression, qui concerne toutes les dimensions sociales : religion, politique, personnes en vue... Cette énumération de "ni" constitue évidemment un fort contraste d'avec le terme "liberté", la transformant donc en une sorte d'antiphrase
*« Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élévé dans leurs mœurs », cette phrase désigne le parcours chaotique de Figaro et tout les mileux sociaux qu'il a traversé.
-emploi des temps du récit (présent, imparfait, passé simple) : présent : «la nuit est noire», imparfait«il fallait un calculateur», pass é simple : «Il fallut bien mourir encore», autobiographie romanesque (ses péripéties), cependant le présent domine, ce qui anime le discours, le rend plus vivant et donc le rapproche de la dimension théâtrale.
-allégorie : «Le désespoir m'allait saisir», Figaro évoque le fait qu'il n'y ait aucune opportunité pour lui d 'écrire, il sombre donc dans une sorte de dépression, il est saisit par ce sentiment.« je laissait l'éspérance et la liberté», Figaro quitte en quelque sorte ses amis aux portes de la prison, il est dépourvu de droits et est enfermé.
-métonymie : «chateau fort», il désigne ici la prison ce qui lui donne une caractéristique imprenable, infranchissable
-périphrase : “Créature faible et décevante”, critique générale de la femme mais surtout une mise en avant de l'inégalité entre les hommes et les femmes ce ne sont pas des animaux ce sont aussi des êtres humains qui sont capables de décevoir leurs semblables.
-Hyperbole: Est-il rien de plus bizarre que ma destinée !», ici Figaro insiste sur l'étrangeté de son parcours atypique dans le monde du travail.
*«Je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille» (+métaphore), Dès la sortie de son livre, il a été censuré. Il désigne ici les «censeurs» déjà évoqué précédemment dans le texte et les compare à des diables (enfers) l'attaquant
-«Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue.» L'épithète "obscur" suggère la misère la plus noire, ainsi que l'expression "dans la rue", Il est évoqué ici le combat de Figaro face à la pauvreté à travers les mots «obscurs» rappelant la mise en scène et «rue» rappelant la pauvreté.
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