Dialogue anglais
Fiche : Dialogue anglais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julisson Catherine • 15 Mars 2019 • Fiche • 1 438 Mots (6 Pages) • 526 Vues
O - Dis-moi mon amie, comment s’est passé ta vie de femme traditionnelle ?
L - Tu sais, avant les choses étaient ainsi .Nous les femmes, nous étions destinées à être des femmes au foyer, s’occupants de leurs maris, de leurs maisons et de leurs enfants.
O - Ah bon ! Tout cela me paraît bien ennuyeux. Moi, je suis une femme moderne et j’ai choisi de faire de longues études afin de faire un travail qui me plaît. Cela me permet de ne pas dépendre d’un homme. Je peux me permettre de payer quelqu’un pour garder la maison propre.
L –Le monde a bien changé. En notre temps, les femmes n’avaient pas le doit de travailler. C’était à l’homme de subvenir aux besoins de son foyer.
O – Ce temps est passé .Aujourd’hui, nous avons des droits et les revendiquons ! Nous sommes capables de faire les mêmes travaux que les hommes
L Mes parents m’ont préparé à devenir ce que je suis aujourd’hui, une femme soumise à son mari et qui lui doit obéissance. D’ailleurs ce sont les parents qui choisissaient notre époux. J’ai été très heureuse avec mon mari et je ne regrette rien
O - Tu as connu un seul homme dans ta vie et tu crois connaitre le bonheur. Je refuse qu’on m’oblige à épouser un homme dont je ne suis pas amoureuse et que je ne connais pas ! Je suis capable de faire mes propres choix. Je suis seule à décider ce qui est bon ou mauvais pour moi.
L - Vous, les femmes d’aujourd’hui, vous avez trop de liberté. Vous avez mis tous nos principes à la poubelle.
O – Vive la révolution ! Sinon la majorité des femmes ne connaitraient sans doute pas le grand amour .De plus nous pouvons divorcer si cela ne va plus dans notre couple
L - Mais que racontes-tu ? Le mariage est sacré et il était impossible de se séparer, peu importait nos problèmes. Une femme qui divorce est rejetée par sa famille et par la société. Elle n’avait plus aucune importance aux yeux des autres. Elle ne méritait plus le respect.
O - Je suis une femme indépendante et mes parents étaient très ouvert d’esprit. J’ai décidé d’être une femme célibataire afin de favoriser ma carrière, et avoir un enfant ne fait pas parti de mes priorités pour l’instant.
L- Je ne vous comprends plus. Que s’est-il passé ? Dans quel monde vivons-nous ? Avoir des enfants était le devoir de la femme, un vrai don de Dieu.
O-Peut être, mais tout cela c’était à une autre époque, et puis j’ai vu ma mère souffrir avec ses 14 enfants alors je t’avoue que je suis bien plus heureuse comme je suis maintenant
L - Je peux te faire une petite confidence, mais… eh bien je me lance
- Autrefois, mon mari avait l’habitude de me frapper aussi car je n ai pas pu lui donner un fils. Pour mon grand malheur je n ai fait que des filles. Pour moi ses coups étaient mérités et je ne m’en suis jamais plaint .Cela fait bientôt deux ans qu’il est mort .Il avait à peine 60 ans
O-Alors donne-toi une chance de connaitre le vrai bonheur. Tu as ma permission .Regardes toi !tu es encore jeune pourquoi tu ne te remaries pas ? Comme cela tu auras quelqu’un pour vieillir avec toi et cette fois tu seras libre de choisir.
L -Je suis encore jeune certes mais j’ai des principes que je me dois de respecter.
Je vais t’avouer quelque chose tout de même, mais… je ne sais pas si j’en ai le droit. Cela dépasse la pensée
O - Ne tourne pas autour du pot, voyons !quel est le problème
L- Je crois qu’il y a quelque chose en moi qui me pousse vers une femme .Je m’en veux tellement
O – Oh la la ! Madame aurait t '-elle des sentiments pour une femme ?
Humm, et tu en fais quoi de ta « tradition » ?
L- Justement, le problème est la. Cela signifierait t’il que je ne suis peut être plus aussi traditionaliste que je le pensais mais un peu moderne tout de même. Car je sens que j ai envie de donner une chance à cette relation
O –Vas-y, je te conseille de te donner une chance .Moi, J’ai rencontré un homme avec ses deux enfants, mais comme je te l’ai dit, je souhaite favoriser ma carrière. De son coté, il est prêt à m’attendre. Lorsque j’aurais une meilleure situation nous pourrons former une vrai famille.
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