Le lien social
Commentaire d'oeuvre : Le lien social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GabinRoux • 25 Avril 2021 • Commentaire d'oeuvre • 2 588 Mots (11 Pages) • 492 Vues
ROUX DM SES Liens sociaux
GABIN
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Le lien social désigne les relations entre les personnes d’une même société. Ce lien social se forme au sein des groupes sociaux. Ces liens sociaux que nous tissons avec les membres proches ou lointains de la société dans laquelle nous vivons peuvent être fragiles. A certains moments de la vie, pour telle ou telle personne, ils peuvent s’affaiblir, et dans certains cas se rompre. Qu’elles sont les différents facteurs exposent les individus à l’affaiblissement des liens sociaux ? Nous répondrons à cette question en évoquant en premier lieu la rupture des liens de filiation et des liens de participation élective, puis dans une seconde partie en évoquant les liens de participation organique et de citoyenneté.
Les liens de filiation est un lien social qui unit juridiquement un enfant à ses parents, c’est la transmission de parenté lorsqu’une personne descend d’une autre. Ainsi l’enfant porte le nom de son père, de sa mère ou les deux. Les parents ont des devoirs envers leur enfant et l’enfant a des devoirs envers ses parents. La plupart du temps le lien de filiation est établi très simplement entre les parents et les enfants, la famille entretient une très bonne relation et possèdent les mêmes croyances, idées et le choix collectif prend le dessus. Mais de nos jours, le lien de filiation et la forme traditionnelle de la famille sont de plus en plus remises en cause, la solidarité organique (conscience collective affaiblit, sociétés modernes) prend le dessus sur la solidarité mécanique (sociétés traditionnelles, l’aspect collectif prend le dessus). Le lien de filiation n’est pas toujours établi de la même façon, cela dépend si les parents sont mariés ou non, cela dépend aussi de la naissance de l’enfant : a-t-il été conçu par ses parents ? A-t-il été adopté ? Cela dépend aussi de l’attachement des parents à leur enfant : se sont-ils comportés comme les parents de l’enfant ou non ? Lui ont-ils apportés amour, protection, éducation ? La rupture conjugale est le facteur qui affaibli le plus les relations entre parents et enfants, le plus souvent un divorce ou une séparation, plus rarement le décès de l'un des conjoints, il y aussi rarement des fâcheries entre frères et sœurs et enfants et parents. C’est désormais un événement fréquent de la vie des familles, chaque année près de 350 000 couples se séparent, et les enfants doivent vivres en famille recomposée (avec des demi-frères et sœurs), au sein d'une famille monoparentale, et avec un de leurs parents et un beau-parent. Ces ruptures familiales sont évidemment des ruptures d’un ou plusieurs liens sociaux, et ces ruptures se sont accrues avec les transformations que la vie de famille a connues. Le rapport s'interroge sur la façon d'organiser la vie familiale après la rupture et de limiter l'appauvrissement des familles qui se séparent. Les familles monoparentales et recomposés sont à risque sociologiques, si on vie avec 1 seul parent ont moins d’argent, moins d’habits et surtout psychologiquement on a un manque d’identification masculine. Si le père n’est pas la il y a plus de chances qu’on prenne de la drogue, qu’on tombe dans la délinquance, dans la solitude et le phénomène d’individualisation ( une attitude individuelle de distanciation et d'autonomisation par rapport au groupe d'appartenance, qui est ici la famille). Si on vie avec notre beau père ou notre belle mère il est probable qu’on n’apprécie pas cette personne, de même avec les
enfants du beau-père ou de la belle mère qu’on nous force à côtoyer. De plus dans les familles recomposés le rôle des enfants peut être particulier, si une fille à un demi-frère qui a 10ans de moins qu’elle le rôle de grande sœur se transforme en maman. Autre possibilité, si notre mère se remet en couple avec un autre homme, l’homme ne représentent rien juridiquement pour les enfants mais il doit quand même faire parler son autorité ce qui donne une situation difficile à vivre. Les liens sociaux et familiaux sont plus fragiles dans une famille recomposés ou monoparentales, ont arrivent pas forcément à se situer au sein de la famille. Alors que dans une famille classique le liens entre les parents et les enfants est pour la plus part du temps beaucoup plus fort, car la famille est toujours resté la même. On se sent plus protégé, et on a une plus grande confiance quand notre famille est au complet et qu’elle n’est pas recomposé. La solidarité familiale peut aussi se trouver réduite par la diminution de la taille et l’éloignement géographique consécutif à la mobilité.
L’affaiblissement des liens sociaux passent aussi par des relations extra familiale telle que le lien de participation élective au cours de laquelle l'individu entre en contact avec d'autres individus qu'il apprend à connaître dans le cadre de groupes divers et d'institutions. Les lieux de cette socialisation sont nombreux : le voisinage, les bandes, les groupes d'amis, les communautés locales, les institutions religieuses, sportives, culturelles, etc … .Ce lien recouvre plusieurs formes d'attachement non contraint, on peut considérer la formation du couple comme l'une d'elles. Mais ces liens aussi peuvent être affaibli par diverse raisons. Le lien conjugale par exemple est de plus en plus éphémère, les personnes ont peur de se marier car les couples se lassent plus vites qu’avant. Donc les couples ne possèdent qu’un lien affinitaire qui n’est qu’un engagement entre les deux personnes, il n’y a aucun engagement juridique. A tout moment le couple se sépare sans devoir passer par la loi pour le faire, ça forme d’une certaine un lien social entre les conjoints moins fort que les couples d’avant qui se marier très vite. Et contrairement au lien familial, le lien élective n’impacte « que nous » et pas toute la famille, il est plus simple de stopper une relation avec un ami(e ) qu’avec notre mère par exemple. Le lien de participation élective ce réduit logiquement en fonction de l’âge, quand ont est jeune ont se fait beaucoup d’amis(e) notamment en colonie de vacances, dans les clubs sportif, à l’âge adulte c’est plus rare mais on peut s’en faire en boite de nuit, dans les bars … mais plus on vieillit plus il est difficile de ce faire des amis(e ), et pour les personnes assez âgés qui sont dans les maisons de retraites et qui ne peuvent presque plus bouger le lien de participation élective est pratiquement infaisable. D’après une étude de Serge Paugam 43,1 % des personnes de plus de 70ans possèdent un lien social faible, et seulement 19,6 % des personnes de plus de 70ans possèdent un lien social fort. Alors que les personnes de moins de 25ans, 53% possèdent un lien social fort, et seulement 16,3 % un lien social faible, cette statistique confirme le fait que les personnages âges ont plus de mal à entretenir des liens sociaux pour les raisons que l’on a expliqué que les personnes de moins de 25ans.De plus les relations d’amitiés sont fragiles, il est difficile de l’entretenir si la distance géographique ou les liens qui les unissent s’espace jusqu’à s’interrompre. Par exemple si un jeune homme par de son lycée dans lequel il y a tout ses amis, et qu’il va faire ses études a l’étranger, il est très difficile d’entretenir ces relations dans la durée. Plus récemment par exemple, le covid 19 et le confinement qu’il a crée en Mars 2020 pendant un long moment peut fragiliser les relations entre amis, au début les gens s’appelles et prennent des nouvelles mais au fil du temps ont est lassés de cette relation à distance et on ne l’entretient plus . Un autre facteur qui peut nous couper de certaines relations sont les déménagements, si on déménage de notre lieu de résidence nos relations avec nos voisins se réduiront car on ne les croiseras plus au quotidien et en général ils disparaissent assez vite, avant les voisins étaient plus proches car leurs lieu de domicile et de travail étaient proches, alors que maintenant on peut travailler dans une ville et vivre dans une autre.
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