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SVT BAC

Commentaire d'arrêt : SVT BAC. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2020  •  Commentaire d'arrêt  •  407 Mots (2 Pages)  •  509 Vues

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De la puberté à la ménopause, l’appareil reproducteur féminin fonctionne selon un cycle utérin et ovarien. L’utérus subit des modifications qui facilitent la nidation d’un éventuel embryon ; un ovaire produit un ovule. Cet ovule, s’il est fécondé peut donner lieu à une grossesse. Afin de contrôler une éventuelle grossesse, la femme peut avoir recours à différents moyens de contraception.

Nous verrons dans une première partie l’action de la pilule contraceptive comme moyen de contraception permettant de contrôler la grossesse. Puis dans une deuxième partie nous étudierons la contragestion permettant de stopper une grossesse.

Les ovaires sécrètent deux hormones : la progestérone et l’œstrogène, qui agissent sur l’utérus et le col de l’utérus entrainant des modifications de ceux-ci. Lors d’un cycle normal, ces deux hormones en faible concentration provoquent les règles : la muqueuse utérine est évacuée. L’œstrogène permet jusqu’au 11e jour d’agir sur le maillage du col de l’utérus : celui-ci est resserré empêchant les spermatozoïdes de passer. La muqueuse utérine se reconstitue. Du 12 au 16e jour, les œstrogènes permettent un relâchement du maillage et donc les spermatozoïdes peuvent passer et laisser place à une potentielle fécondation. Après, la progestérone agit sur la muqueuse utérine en la rendant très vascularisée. Cela permet la nidation. Elle agit également sur le maillage du col de l’utérus qui se resserre. Sous l’effet de la pilule on constate que la concentration d’œstrogène est abaissée et celle de progestérone est nulle. Les concentrations de FSH et LH sont également abaissées ; il n’y a plus de pic de LH. En effet la pilule contient deux hormones de synthèse : le lévonogestrel et l’éthinylestradiol qui vont inhiber l’action des hormones ovariennes. Le lévonogestrel se fixe sur le récepteur de la progestérone et l’éthinylestradiol se fixe sur le récepteur de l’œstradiol. Elles empêchent ainsi la fixation normale des hormones ovariennes sur les cellules sécrétrices de l’hypophyse, FSH et LH : il n’y a plus d’ovulation.

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