Psychologie générale
Synthèse : Psychologie générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vilou077 • 8 Octobre 2022 • Synthèse • 4 464 Mots (18 Pages) • 553 Vues
Ludivine MORIN Janvier 2022
N° d’élève : P32968A Ref du Cours : 418.0517
PSYCHOLOGIE GENERALE :
- Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.
Introspection vient du mot latin « introspectus » qui signifie regarder à l’intérieur de soi.
L’introspection est l’étude de son monde interne et de ses propres comportements, passés ou présents. On parle donc d’introspection quand nous parlons de psychologie en première personne qui consiste à une analyse intérieure.
Faire une introspection consiste à s’auto-analyser, c’est la capacité à se contempler, réfléchir sur soi, ses pensées et son comportement, le tout sans jugement.
C’est une capacité universelle, plus ou moins facile qui permet d’observer et de comprendre son propre fonctionnement psychique. Ce recul et cette analyse de soi permettent non seulement de mieux se connaitre, mais aussi de mieux appréhender ses relations avec les autres, où les événements extérieurs.
Être capable d’introspection peut nous aider à être mieux dans notre vie, à être mieux avec les autres. Elle apporte beaucoup de bienfaits : augmentation de la confiance en soi, amélioration de la gestion des émotions, facilitation des relations sociales, meilleure adaptation face aux événements de la vie, aide à surmonter un traumatisme, reconnaissance de ses points forts et de ses faiblesses, remise en question de soi.
Elle est donc nécessaire à notre bonheur : se connaitre permet de définir ses besoins, d’apprendre à s’accepter et à s’aimer tel que l’on est. Elle repose sur une citation forte de Socrate : « Connait-toi toi-même. »
L’introspection a donc beaucoup de vertu mais elle reste une capacité difficile à réaliser car elle nécessite une question sincère et critique envers nous-même pour chercher au fond de nous ce qui nous définit, ce qui n’est pas chose facile et évidente.
Nous l’avons dit l’introspection c’est une observation de soi par soi-même hors pour qu’une observation soit bonne, neutre, non biaisée il faut distinguer le sujet qui observe et l’objet à observer. L’introspection ne réuni donc pas les conditions d’une bonne observation.
Elle n’est pas scientifique car elle ne repose pas sur une méthode précise et peut donc manquer de recul et d’objectivité.
Elle semble pouvoir se définir comme un cercle compliqué à mettre en place car pour observer nous devons solliciter des capacités intellectuelles et psychologiques qui font que ne nous ne sommes plus en position de neutralité.
L’individu pensant ne serait se diviser en deux ; celui qui raisonnerait tandis que l’autre se regarderai raisonner. Il est difficile, voire impossible de s’observer seul.
De plus chaque personne est constituée d’émotions et de passions qui peuvent nous empêcher d’analyser nos actions, nos choix avec neutralité, recul et bienveillance.
Quand nous sommes en colère nous avons en général du mal à gérer la situation avec calme car nos émotions nous apportent des tensions qui rendent la prise de recul très difficile à mettre en place.
Toutes nos émotions entrainent en nous des réactions et des actions, quand nous sommes sous l’influence de nos émotions nous ne sommes plus en capacité d’observer, l’introspection est alors impossible et inefficace.
L’observateur et l’observé ne font qu’un. Nous devenons alors juge et partie. La vision, que nous avons de nous même est totalement subjective, nous nous voyons comme nous avons envi de nous voir ou de ne pas nous voir.
La difficulté est alors de faire preuve de sincérité, d’humilité et de compassion vis-à-vis de soi.
- Définissez la conjecture.
La conjecture du latin conjectura signifie « supposer, interpréter les signes. »
La conjecture est une opinion basée, fondée sur des probabilités, des apparences. Cette opinion est incertaine, c’est une hypothèse non-démontrée mais qui n’est pas contrôlée par des faits. C’est une idée non vérifiée, fondée soit sur une probabilité, soit sur les apparences, tout est alors présomption, hypothèse, supposition ; rien n’est concret.
Dans la connaissance de soi, des autres la notion de conjecture est le pendant de l’introspection. Autant l’introspection se joue entre soi et soi, autant la conjecture se situe entre soi et les autres.
La conjecture c’est ce que nous percevons en observons le monde qui nous entoure, les gens autours de nous, à travers donc des apparences et des probabilités. L’opinion ainsi faite ne sera pas fiable puisque rien n’est moins certain qu’un jugement sur l’apparence, ou sur des présomptions.
On ne peut pas connaitre quelqu’un de façon profonde uniquement en se basant sur des apparences, et encore moins sur des probabilités puisque nous sommes tous des êtres uniques qui réagissent différemment.
Nous ne pouvons voir des autres que ce qu’ils veulent bien nous montrer. Les conclusions que nous allons en retirer resteront hypothétiques et relatives.
Nous nous connaissons mieux que quiconque. Nous seuls pouvons savoir, éventuellement, qui nous sommes vraiment ; les autres n’émettent que des hypothèses non-vérifiées. Les autres pensent nous connaitre selon leur intuition et ce que nous laissons paraitre.
La connaissance de l’autre ou du moins ce que nous estimons connaissances, passe par l’empathie. En nous mettant à la place de l’autre, nous supposons connaitre l’autre, l’avoir compris.
Or cette connaissance n’est que conjoncture. Nous ne pouvons pas réellement ressentir les états ou émotions de l’autre, nous sommes dans la perception, la supposition, l’interprétation. Effectivement, chaque être humain est unique et nos ressentis ne sont pas les ressentis des autres.
Notre personnalité, le milieu dans lequel nous évoluons, notre éducation, notre vécu sont autant de facteurs qui nous poussent à nous forger une opinion, cette opinion est donc influencée par notre soi intérieur et celui-ci est différent pour tous.
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