Les petites vieilles, Baudelaire

Intro :

“Les petites vieilles” est l'un des poèmes les plus longs des fleurs du mal. Il est, comme le poème précédent “les petits vieillards”, dédié à Victor Hugo. Dans “les petites vieilles”, Baudelaire se consacre à ces êtres que plus personne ne remarque dans les grandes villes. Le poème est composé de 6 quatrains séparé en 3 parties : la première décrivant ces petites vieilles la 2e exposant les observations sur la société et ses petites vieilles faites par le poète et la 3e exposant les sentiments/ le.de vue du poète face à sa petite vieille. On peut donc se demander quelle image des “petites vieilles” Baudelaire cherche-t-il à nous montrer.

I) une première description des petites vieilles raccrochant le premier quatrain de la 4e partie aux parties précédentes

“telles” : résument les vocations des parties 2,3

2e personne du pluriel : le poète s'adresse directement à ces femmes vieilles en une sorte d'hommage

Les montres traversant avec dignité (adjectif et complément de nom mélioratif “stoïque et sans plainte”,” au cœur saignant”) une capitale en pleine transformation

Il réunit en une seule phrase simple 2 images d'elle développer dans 2 parties précédentes leur état actuel est passé grâce à l'emploi du présent et du passé : ” cheminez”,” autrefois/ étaient citées”

II) dénonciation par le poète du comportement de la population face à ces petites vieilles qui ne rentre pas dans les codes de la société

1er quatrain :

L'opposition entre le passé et le présent se poursuit

Le poète exprime à travers les exclamations “nul ne vous reconnaît !”,” étranges destinée !” Son indignation l'indifférence voire le comportement offensant que rencontrent les vieilles femmes.

Répétition “nul ne vous” : indifférence générale

Adjectifs péjoratifs pour décrire les personnes les rabaissant : ” ivrogne incivile”,” lâche et vil”

2e quatrains :

Il décrit la diminution psychologique et physique que provoque cette ingratitude chez les femmes grâce à des objectifs qualificatifs : “honteuse/ ratatinées”

Les derniers vers opposèrent cette diminution et au mépris ambiant des termes plus nobles qui suggère leur grandeur : “gloire”,” destinée”,” éternité”

Le dernier vers allie vocabulaire concret et abstrait, pour parvenir à une expression frappante de cette fragilité et cette grandeur mêlée, souligné par le chiasme : ” débris humanité”

III expression des sentiments et point de vue du poète

4e quatrain

Le poète oppose son regard à l'indifférence générale grâce à la conjonction de coordination d'opposition : ” mais”

Observateur de ces passante virgule il établit une

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