Debut de synthese de culture générale
Compte rendu : Debut de synthese de culture générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Matteo Aillerie • 2 Avril 2020 • Compte rendu • 576 Mots (3 Pages) • 918 Vues
Synthèse :
Ce corpus de documents est composé de trois textes et d’un tableau, le premier est un texte de Pierre Sansot intitulé Du Bon usage de la lenteur, ce texte relate de la vision d’un homme sur la lenteur et son effet positifs sur les Hommes, le second texte publié par Robert Redeker intitulé Bienheureuse vieillesse, fait allusion à la notion du temps et que seul le fait de vieillir permet de percevoir et d’apprécier ce dernier. Pour le troisième il s’agit d’un texte nommé L'Homme qui plantait des arbres, ce dernier a été écrit par Jean Giono, ce texte fait le lien entre la vitesse et la lenteur en opposant le profil d’un homme jeune et un plus âgé. Le dernier document est un tableau de Richard Allen nommé Slow.
La lenteur permet-elle donc d’apprécier le temps à sa juste valeur ? Dans un premier temps nous verrons l’aspect négatif de la vitesse et dans un second temps les aspects positifs de la lenteur.
La vitesse peut faire perdre la notion du temps.
Dans la société d’aujourd’hui tout est agencé pour que la vie soit accélérée en effet comme le dit Robert Redecker dans son texte « La société contemporaine valorise l'intensité », en effet les différents médias qui aujourd’hui sont présents dans la vie de tous et de façon permanente, nous montre un idéale de vie régit par la vitesse des actions et aussi de la technologie, cela influence les Hommes dès le plus jeune âge car un enfant veut devenir rapidement un adulte sans réellement profiter du temps qui lui est donné à cet instant, Pierre Sansot souligne que ce temps de l’enfance est précieux car il est unique et souvent regrettable quand on vieillit « après avoir bâclé une enfance à jamais abolie. »
De nos jours la vie des hommes est centré sur l’expérience, qui est n’est jamais rassasié il en faudra toujours plus, ceci se traduit par un emploi du temps qui sans cesse évolue pour essayer de trouver un certain bonheur comme le souligne Robert Redecker « La tyrannie de l'emploi du temps, cet assassin qui transforme le temps en un cadavre » le fait de toujours vouloir plus, fait perdre les principes de bases de la vie et fait surtout perdre cette notion du temps, cette idée rejoins celle de Pierre Sansot qui dit en parlant des Hommes ayants choisies la vitesse pour vivre, « Or à l'évidence, elles me semblent vivre misérablement dans une sorte de pénurie, étant toujours à la recherche de quelques instants où elles seraient délivrées d'un forcing épuisant. » Ici il s’aperçoit qu’une vie régit par la vitesse ne fait que combler des besoins éphémères et une fois que l’on a commencé à vivre de cette manière il est difficile de revenir à une vie simple, car la notion de l’ennuie et des plaisirs simples ont été occultés. Cette façon de vivre est représentée à travers la métaphore que représente le tableau de Richard Allen car en effet le lièvre qui court est démultiplié tant il va vite et il tourne en rond ce qui signifie qu’il ne court que pour courir et non pour atteindre un objectif, c’est l’opposé de la tortue qui est au centre de l’action qui prend le temps de méditer et on constate que son visage est rempli de joie et de sérénité, il ne bouge pas mais il est heureux.
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