Rhétorique

Nous avons tous en nous une soif d’un pouvoir qui nous parait être bien, mais Socrate, un philosophe, a remis en question ce désir que nous voulons tous, pour parvenir à une conclusion avec de tels fondements qu’elle est irréfutable. Nous démontrerons que, selon Socrate, la rhétorique et la toute-puissance sont des puissances illusoires. Les principaux sujets abordés dans ce texte seront, d’une part, que la rhétorique donne, à celui qui la pratique,  une fausse influence et, d’autre part, que celui qui semble être le plus puissance est, en fait, le plus souffrant.

Tout d’abord, la rhétorique est une façon d’utiliser les mots, lors d’un discours,  à son avantage pour avoir une sorte d’influence sur les autres et avoir la sensation d’avoir un grand pouvoir. La rhétorique permet au rhéteur, celui qui pratique la rhétorique, d’utiliser un faux savoir pour influencer un public composer d’ignorant. En effet, un rhéteur peut, grâce à la parole, avoir l’air d’être plus compétent qu’un expert dans une technique quelle conque. Par exemple, comme Gorgias le mentionne, <>1, il est clair que, selon  Gorgias, un rhéteur possède un pouvoir d’influence très grande puisqu’il arrive à avoir l’air plus  compétent qu’un médecin alors qu’il est ignorant. Par contre, Socrate nous explique que <>2. Il est clair que Socrate ne pense aucunement que l’ignorance peut être un bien pour une personne, contrairement à ce que pense Gorgias. De plus, la rhétorique utilise la flatterie pour y tirer un bénéfice quelle conque, lors d’un discourt. Par exemple, le rhéteur utilise des mots qui procurent, chez l’auditeur, des sentiments comme le plaisir pour paraitre mieux que les autres alors que, dans les faits, tout est une tromperie pour y tirer un profit et c’est exactement ce que dénonce Socrate quand il dit <>3 . Il est facile de s’apercevoir que la rhétorique procure de faux sentiments, à l’auditoire, que l’on peut aussi caractériser par illusoire, mais le pouvoir qu’à gagner le rhéteur est, lui aussi, illusoire. Contrairement à ce que pensent Gorgias et Polos, Socrate pense que l’utilisation de la rhétorique, soit la flatterie et le faux savoir, ne peut pas mener à quelque chose de bien, car seule la vérité est un bien.

Ensuite, une personne qui a tous les pouvoirs  semble être heureuse alors que, dans les faits, il est la personne la plus souffrante. En effet, une personne avec le plein pouvoir est une personne très souffrante, car elle est toujours impunie. Selon polos, une personne comme Archélaos est l’exemple à suivre, car il peut faire tout ce qu’il veut sans être punis pour ses fautes, mais Socrate nous démontre tous le contraire et, qu’en fait, Archélaos est l’homme le plus malheureux, car l’impunité est la pire des choses. Socrate pense que l’impunité est la même chose qu’une personne malade qui ne veut pas aller voir le médecin de peur d’avoir mal alors qu’il peut en mourir, ce qui, en gros, est assez stupide. Socrate pense, donc, qu’une personne qui a une âme malsaine devrait courir pour aller voir le juge pour expier sa faute avant qu’il ne soit trop tard. De plus, Socrate pense aussi qu’Archélaos n’est pas un exemple à suivre, car il ne sait pas ce qu’est la justice. Socrate compare la puissance d’Archélaos à un fou avec un couteau dans une foule. Les gens qui verraient le fou avec un couteau voudraient lui venir en aide, car il a perdu la raison, mais c’est exactement ce qu’est Archélaos, un fou avec une puissance infinie. Donc, en fait, Archélaos a besoin d’aide et non pas un exemple à suivre. Bref  Polos n’a pas du tout la vision qu’il devrait avoir sur Archélaos, car, dans les faits, il a une âme malade et il a perdu la raison.

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