Le Conseil d’Etat a rendu un arrêt en date du 24 juin 2014 à l’égard du droit à mourir
Commentaire d'arrêt : Le Conseil d’Etat a rendu un arrêt en date du 24 juin 2014 à l’égard du droit à mourir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar imene213 • 10 Mars 2021 • Commentaire d'arrêt • 427 Mots (2 Pages) • 547 Vues
Fiche d’arrêt :
Le Conseil d’Etat a rendu un arrêt en date du 24 juin 2014 à l’égard du droit à mourir
dans la dignité.
Le 29 septembre 2008, un individu a un accident de la route, lui entraînant
des lésions cérébrales très fortes. Il est tétraplégique et est dans un état de
conscience minimale. Il est donc gravement malade, et perd de plus en plus ses
capacités motrices et psychologiques. Progressivement, il va être dans un état
végétatif.
En 2013, l'hôpital de Reims prend la décision, avec l’accord de l’épouse de Vincent
Lambert d'initier un premier arrêt des soins. Dans les jours qui suivent l'arrêt du
traitement les parents de l'intéressé saisissent le tribunal administratif de Chalon en
Champagne. 31 jours après le début de l'arrêt des soins, le tribunal ordonne leur
reprise affirmant que l'hôpital aurait dû informer l’ensemble de membres de la famille.
Suite à cela, en 2014, l'hôpital et l'épouse de l’individu relance une procédure d'arrêt
des soins en prévenant l'intégralité des membres de la famille. Les parents saisissent
de nouveau le tribunal administratif de Chalon en Champagne qui s'exprime en
nouvelle fois pour le maintien des soins médicaux de l'individu.
Enfin, le Conseil d’Etat est enfin saisi afin que ce dernier puisse définitivement
trancher sur l'arrêt des soins potentiel de l’individu.Imane soufi td24 dpf
Peut-on arrêter les soins d’une personne très lourdement handicapée, lui
entraînant une mort certaine sans risquer d’atteindre son droit à la vie afin qu’elle
puisse mourir “en dignité” ?
Suite à cette affaire, le Conseil d’Etat a rendu sa décision.
D'après ce dernier, le médecin ayant initié un processus d'arrêt des soins, a tenu
compte de l’ensemble des dispositions, rendant sa décision comme légale.
De plus, après plusieurs rapports médicaux, l’état clinique de l'individu n'évolue plus,
le laissant dans un état végétatif assez important, avec une forte atteinte motrice sur
les 4 membres mais également avec des troubles de la déglutition. De plus, la
femme ainsi que les frères de l’individu expliquaient que le patient aurait exprimé
plusieurs fois dans sa vie, qu’il ne souhaitera plus continuer à être maintenue en vie
artificiellement
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