La socialisation
Thèse : La socialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raphael Coutant • 18 Mai 2017 • Thèse • 1 075 Mots (5 Pages) • 642 Vues
La socialisation est un processus différencié qui signifie que l'individu n'internalise pas Les mêmes normes et valeurs, donc pas les mêmes rôles sociaux, en fonction de son statut social caractéristiques. Parmi ces caractéristiques sociales, le milieu social et le genre sont Connu pour influencer le processus de socialisation beaucoup
2.1) La socialisation dépend du genre
Depuis l'enfance, les institutions de socialisation ne diffusent pas les mêmes normes et valeurs aux enfants s'ils sont nés garçons ou filles.
Le marketing et les médias nous font acheter différents biens et services (jouets, vêtements, ...). Ça peut être facilement observé en feuilletant un catalogue de jouets. La plupart du temps, les pages roses sont dédiés aux jeux destinés aux filles telles que des poupées ou des jeux de thé (= dînettes) tandis que des pages bleues représentent des garçons jouant avec des voitures RC, des armes à feu fausses, des jeux de construction, etc.
Limite entre les jeux destinés aux filles et les jeux destinés aux garçons tendent à devenir moins évident grâce à une plus large gamme de jeux unisexes, on constate néanmoins un écart entre les valeurs imprégné de petites filles et de petits garçons
Même les institutions qui sont censées traiter tous les enfants comme égaux comme l'école peuvent involontairement et inconsciemment générer des différences. Par exemple, des études montrent que la Les enseignants ont tendance à réagir différemment aux enfants qui pleurent en fonction de leur sexe. Bien qu'il ait été prouvé que les larmes des enfants des deux sexes ont la même signification, un peu
Fille est plus susceptible d'être réconforté alors qu'un petit garçon est plus susceptible d'être mis à la terre pour son comportement.
La socialisation différentielle explique en partie les inégalités qui peuvent être observées à
Éventuellement sur le marché du travail. Les filles sont en moyenne réussissent mieux à l'école que les garçons parce qu'ils sont plus susceptibles d'internaliser, depuis leur enfance, des normes et des valeurs qui sont plus proches de celles attendus à l'école. Être sérieux, calme, prudent et industrieux est en effet plus utile à l'école que d'être fort, aventureux ou courageux.
Cependant, les normes, les valeurs et les rôles sociaux intériorisés par les petites filles influent l'orientation professionnelle. Les filles ont tendance à être présentes dans les arts, les humanités, les sciences sociales et les études médicales plus souvent que les garçons qui sont plus susceptibles d travailler en sciences de l'ingénieur, dans les finances et d'autres domaines avec des perspectives de carrière plus prometteuses.
Il semble donc plus difficile pour les filles de capitaliser sur leur succès à l'école, de meilleurs résultats et passent les taux dans un billet pour les cours académiques de premier ordre et bien rémunérés en travaillant dans les bureaux.
2,2) Socialisation dépend des origines sociales
L'environnement social est un concept brumeux puisqu'il fait référence à des critères comme le niveau de scolarité, la profession, la richesse, le lieu de résidence, la religion, etc. Manque d'outil plus précis, les sociologues utilisent la liste des catégories socioprofessionnelles pour classer la population selon le statut professionnel :
- agriculteurs,
- propriétaires d'entreprises (Commerçants, artisans, PDG ...),
- cadres (cadres, ingénieurs, professeurs, professeurs, médecins, avocats, artistes, journalistes ...),
- les professions intermédiaires (infirmières, techniciens, enseignants du primaire, policiers et officiers militaires, professions religieuses, ...),
- les employés (Secrétaires, vendeurs, commis de bureau, personnel de nettoyage, ...),
- industriels (mécaniciens,Machinistes, soudeurs, maçons, ...),
- retraités et inactifs.
Le contexte social est un facteur clé pour expliquer les différences dans le processus de socialisation d'un individu à un autre. En effet, des études montrent que deux personnes qui appartiennent à la même catégories socioprofessionnelles sont plus susceptibles d'avoir des habitudes et / ou des pratiques culturelles similaires que deux individus de différentes catégories.
Pierre Bourdieu (1930-2002) est un sociologue français de renommée mondiale dont les théories ont influencé les réformes scolaires des années 1970 et 1980. Il considère dans son analyse que chaque individu est inégalement doté de trois types de capitaux:
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