Jardin éphémère de Nancy 2015

Compte rendu de la visite [pic 1]

du jardin éphémère de Nancy

Le jardin éphémère de Nancy a lieu tout les ans depuis 2003 sur la place Stanislas. Le jardin éphémère de cette année a eu lieu du 26 septembre au 1er novembre 2015. Le jardin est une invitation au dépaysement sur une place Stanislas revisité par la direction des parcs et jardins de la ville de Nancy qui travaille autour d’une thématique en lien avec l’actualité. Puis l’ensemble des services d’espace vert de la ville de Nancy coopèrent ensemble. Cette édition 2015 a été imaginée autour du thème du jardin connecté tout en rendant hommage à la ville jumelée de Karlsruhe en Allemagne. 19 ateliers ont ainsi étaient réalisés sur ce thème. On a compté cette année la présence de 23 000 végétaux, et environ 250 variétés différentes. Au total 950 m2 de gazon ont été installés sur la place et  60m2 de prairie fleurie pour rappeler que Nancy est une ville labélisée, zéro produits phyto.

Durant la visite nous avons pu observer un grand nombre d’objets inerte, comme des chaises, des pots, des tables, des vitraux, des arrosoirs, des tubes à essai, un microscope. Mais des objets ont aussi été détournés de leur fonction première. Prenons exemple du miroir brisé pour s’en servir de paillage, les livres placés dans les bancs, les dizaines de râteaux à gazon assemblés pour former une antenne radio, des cagettes pour faire une armoire, un vélo pour créer de l’énergie électrique, le bois musical, ou encore les enceintes en forme de pierre.

Le jardin a su occuper chacun de nos sens. Tout d’abord la vue avec les formes, les couleurs, et les miroirs ; l’ouïe avec les enceintes camouflées, l’eau qui coule, le monde présent ; l’odora, avec les fleurs, et enfin  le goût, pour ceux qui on mangé sur place !

Nous avons également pu observer et même essayer différents types d’assise, comme des troncs d’arbre, des transats, des bancs en bois traditionnel, des chaises en bois très rustique. Il y avait aussi ces bancs en bois ou un nombre impressionnant de livres étaient contenu à l’intérieur, emprisonné par du grillage.

Sur les 19 ateliers, 3 d’entre eux utilisaient de l’eau. Celui de l’aquaponie sous serre, ou l’eau était simplement contenu dans un aquarium et filtré par les plantes. Le jardin de pluie, représentant la récupération de l’eau de pluie : L’eau contenue dans un grand bac était pompée afin de la faire monter dans les tuyaux, puis ressortir par de petits trous pour reproduire le plus fidèlement possible une averse. Le dernier atelier :  gamme au vert a été réalisé par les élèves de BTS AP de Roville-aux-Chênes, ou de l’eau cette fois stagnante était également contenue dans plusieurs petits bacs.

Mais en quoi l’hydroponie répondait-elle au thème du jardin connecté ? En fait il y a bien une histoire de connexion avec cette forme d’aquaculture. En effet elle connecte les poissons et les légumes entre eux. Dans un écosystème vertueux, l’eau chargée des déjections du poisson est pompée vers le bac de culture de la plante. La bactérie joue l’intermédiaire, filtre les déchets toxiques et propose un engrais naturel à disposition de la racine. Le légume peut ainsi grandir et rendre une eau propre aux poissons.

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