La littérature d'idées du XVIe au XVIIIe siècle
Chronologie : La littérature d'idées du XVIe au XVIIIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nono_59 • 23 Septembre 2023 • Chronologie • 730 Mots (3 Pages) • 145 Vues
LA LITTERATURE D’IDEES du XVIème s. au XVIIIème s.
Définition : Un texte argumentatif tente de faire partager une thèse (un avis personnel) ou d’attaquer, de réfuter l’avis adverse ou contraire, appelé antithèse lorsque les deux sont présents dans le même texte. Cette thèse est souvent défendue à l’aide d’arguments : des idées qui soutiennent que l’on a raison, et illustrée d’exemples : faits concrets (événements, textes, expérience, données chiffrées …) qui permettent de prouver la justesse de ce qui est dit.
- Quelle époque ?
[pic 1][pic 2]
XVI[pic 3] Humanisme | XVII[pic 4][pic 5] Epoque classique | XVIII[pic 6] Lumières | XIX Après la révolution | XX[pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12] Epoque moderne Les guerres mondiales |
Boileau La Bruyère
- Quelle stratégie ?
Le ton employé est un choix essentiel qui implique la cible de l’argumentation. Elles peuvent être mêlées.
- Le LOGOS ou La conviction va jouer sur les pensées du lecteur (la raison). Elle va s’appuyer sur des arguments objectifs et des exemples vérifiables. Elle s’articule grâce à des connecteurs logiques et suit un mouvementde pensée clair et progressif. Elle emploie parfois le registre didactique qui cherche à instruire
- Le PATHOS ou lapersuasion va jouer sur les émotions du lecteur(le cœur). Il s’agira de présenter les choses sous leur meilleur jour (éloge) ou de n’en dire que le pire (blâme). L’auteur peut aussi essayer de faire partager son point de vue en utilisant le registre polémique, qui cherche à scandaliser, le registre pathétique qui provoque la compassion ou encore l’ironie, qui montre le ridicule de la thèse adverse.
- L’ETHOS fait reposer l’argumentation sur la personnalité de l’auteur, l’image qu’il renvoie. Sa réputation suffit à ce qu’on l’écoute car il est reconnu pour ses qualités morales, et on lui fait confiance : sa crédibilité n’est pas mise en doute. Il s’agit donc de conserver cette posture de sagesse.
- La délibération va peser le pour et le contre. L’auteur peut présenter une thèse puis l’autre ou inventer un dialogue entre les deux thèses. Cela rend le lecteur actif, même si parfois, l’auteur penche en faveur de l’une plutôt que l’autre. On parle de plaidoyer lorsque l’on défend quelqu’un et de réquisitoire lorsqu’on l’accuse.
- Quelle forme ?
L’argumentation peut être :
- directe (l’auteur énonce directement ses idées)
- L’essai : l’auteur partage librement ses réflexions (Montaigne, Les Essais)
- Le discours ou la lettre ouverte : l’auteur apostrophe son public (Zola, J’accuse)
- Le dialogue : échange d’idées contraires (Carrière, La Controverse de Valladolid)
- L’article : publié dans un journal, un dictionnaire,… (L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert)
- indirecte (l’auteur invente une histoire, des personnages…)
- La fable : petite histoire morale, souvent écrite en vers (La Fontaine, Les Fables)
- Le portrait
- Le conte (philosophique) : récit merveilleux qui donne des réflexions sociales, morales, politiques (Voltaire, Candide)
- Le roman, le théâtre ou la poésie engagé(e) : l’auteur utilise un genre pour transmettre une idée particulière. (Hugo, Les Châtiments)
- Quels arguments ?
On distingue différentes sortes d’arguments, de bonne ou de mauvaise foi.
- L’argument logique
Il peut partir d’une cause et en déduire les conséquences à l’aide d’une vérité générale : déduction.
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